Conseil communal du 14 mars 2022
(contact : troozinfo@gmail.com)
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19h00
SALLE DES MARIAGES
Rue de l'Eglise 22 à Prayon
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4 POINTS à mettre en évidence :
CONVOCATION : 2022_03_14_oj_cc_signe
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2. AIDE - Réfection et égouttage rues du Bex, Grand Ventail,
Bourgmestre A. Meunier et Cul du Bief - Etude, direction et surveillance -
Conventions
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3. Don de deux véhicules Toyota Hiace - Zone Police Herstal
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4. Convention relative aux chèques-commerces - Plan de relance
post COVID-19 et inondations
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6. Développement rural - Conventions de faisabilité 2022A & 2022B
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Conseil communal du 21 février 2022
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Focus sur le point additionnel n°54
Durée : 40 minutes
Présences : 13 sur 19
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Convention Croix Rouge
Joëlle DEGLIN expose le point.
Une partie des moyens collectés par la Croix Rouge auprès du public suite aux inondations est transférée aux communes sinistrées via des conventions afin de venir en aide aux victimes.
La première convention adoptée en septembre 2021 portait sur un "droit de tirage" d' un million d'euros au bénéfice de la commune et du CPAS. Toute une série de projets d'aide aux personnes ont été mis en oeuvre dont certains se poursuivent aujourd'hui :
- soutien aux sinistrés pour le paiement de factures liées à l'achat de systèmes de chauffage d'appoint, de déshumidificateurs...
- location de matériel (déshumidificateurs...) ;
- engagement de personnel pour le traitement de certains dossiers ;
- paiement de repas aux sinistrés ;
- installation de conteneurs bureaux et de points d'informations et de services ;
- enquête en porte à porte pour mieux cerner les besoins des sinistrés ;
- ...
La Croix Rouge offre à la Commune de Trooz et au CPAS un second droit de tirage de 606.000 €.
Les mêmes thématiques seront portées par cet important apport financier : aide de première nécessité, alimentation, hébergement collectif, aide au relogement, aide psychosociale. Les besoins doivent être collectifs. La commune pourra aussi financer du personnel et des besoins personnels aux sinistrés en respectant l'équité.
La Croix Rouge a félicité la Commune de Trooz pour les actions qu'elle a menées.
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https://bit.ly/3h3OykK
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Conseil communal du 21 février 2022
(contact : troozinfo@gmail.com)
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19h00 par visioconférence
le lien se trouvera sur le site internet https://www.trooz.be dès que le conseil prendra place
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6 POINTS à mettre en évidence :
CONVOCATION : 2022_02_21_oj_cc
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2. Zone de police SECOVA - Budget 2021
- Dotations ordinaire et extraordinaire
3. Zone de secours VESDRE-HOEGNE & PLATEAU - Budget 2022
4. Centre Public d'Action Sociale (CPAS) - Budget 2022
5. Coût-vérité - Budget 2022
7. Taxe sur l'enlèvement, le traitement et la mise en décharge des immondices
- Exercice 2022
8. Budget communal 2022 - Douzième provisoire
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Les déchets, une préoccupation d'actualité à Trooz.
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La vallée de la Vesdre doublement meurtrie !
(contact : troozinfo@gmail.com)
un attribut indispensable à la dynamique naturelle de la Vesdre
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- Il y a pourtant un Ministre de l'aménagement du territoire et de l'agriculture Willy Borsus, dont on connaît la philosophie libérale sans réelle concession pour le patrimoine naturel et la préservation des ressources foncières, qui croit peut-être que l'économie et le génie humain sont une solution à tout.
- Il y a pourtant une Ministre de la nature et de la ruralité Céline Tellier qui a annoncé que des budgets étaient disponibles pour des reméandrations et l'aménagement de zones inondables.
- Il y a pourtant une task force à l'administration de la Région wallonne qui, on le comprend aisément, est certainement avant tout attentive aux aspects de la protection de la population et des infrastructures, mais qui est aussi composée des directeurs des matières environnementales et naturelles.
- Il y a pourtant le DEMNA, le Département de l'Etude du Milieu Naturel et de l'Environnement (pôle scientifiques de la Région wallonne),enfin autorisé à passer en revue les cahiers des charges pour une meilleure prise en compte des dimensions nature et biodiversité.
- Il y a pourtant le Pôle Ruralité dont la "Section Nature" a remis un avis d'initiative le 10 décembre demandant à la Région wallonne d'inventorier les anses d'érosion en vue de les conserver au maximum afin de permettre aux cours d'eau de divaguer plus naturellement en cas de crue.
https://bit.ly/3GIi7mp
On n'a pas attendu le retour de ces bureaux d'études manifestement.
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Interpellation communale
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Notre territoire n'est pas à vendre
Chaudfontaine : ses eaux thermales, son casino, son fort et… ses nombreux lotissements.

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réserves naturelles de et proches de Trooz
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Travaux de gestion et de restauration
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Réserve domaniale de Goffontaine
Meurtrie mais sauvée de justesse par une armada de volontaires venus ramasser des tonnes de déchets, la réserve entre en hibernation. Avant cela, au fond de la parcelle aval, le DNF a fait curer 2 des 3 mares et recreuser une quatrième. Good job ! Dès le printemps, la végétation et la petite faune pourront recoloniser ces milieux particulièrement propices au développement de la biodiversité.
La haie bordant le chemin a quant a elle été recépée.
AVANT
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APRES
Réserve agréée de La Rochette (Natagora)
Année après année, les "arbres à papillons" sont combattus aux endroits accessibles. Une zone herbeuse a été fauchée pour la première fois sur le plateau afin de diversifier la végétation. Idem pour la zone remaniée et envahie de genêts dans le bas du site. Sur ces sols superficiels et ces terrains totalement minéraux pollués par les métaux lourds, la dynamique de la végétation reste faible au profit d'une flore calaminaire qui fait l'intérêt écologique du site.
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Réserve domaniale du Bois des Dames
Après la gestion bénévole du 23 octobre au cours de laquelle une clairière a été agrandie et la zone entourant le kiosque quelque peu dégagée, une entreprise a pris le relais pour dégager 3,5 ha de lande. Rassurez-vous : les magnifiques pins sylvestres sont tous épargnés et les paysages préservés.
Notre "Noir Flohay"...
Clairière réouverte par les bénévoles.
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Jardin nature de la Maison de la Laïcité
Totalement submergé, le jardin et sa mare sont en convalescence. Le panneau a quant à lui été emporté. Déjà fortement grignotée par le castor, la haie de charme a été retaillée.
Le temps doit faire son oeuvre et la nature reconquérir ces petits espaces.
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CCATM de Trooz
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Pas d'aménagement du territoire... !
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La Commission consultative d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) a été renouvelée en septembre 2020. Ses missions consistent principalement en des avis consultatifs liés aux politiques du développement territorial. Si certaines sont « obligatoires » et que d’autres sont fixées par le collège communal ou le conseil communal, la CCATM peut aussi rendre des avis de sa propre initiative.
La CCATM est composée d’un(e) Président(e), de 8 membres effectifs et de 8 membres suppléants (qui ne participent aux réunions qu’en absence des effectifs).
Lors de la législature 2012-2018, l’accord politique de la majorité prévoyait que le Collège suive les avis de la CCATM. La majorité en place depuis 2018 s’est exonérée d’un tel engagement et conserve donc toute latitude dans la décision (d’octroi et des conditions d’octroi d’un permis par exemple).
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Que fait la CCATM ?
Elle remet des avis… Mais encore ?
En 2020, la CCATM s’est réunie à 4 reprises ; elle a remis 2 avis sur des demandes de permis impliquant une ou plusieurs dérogations (consultation « obligatoire ») et 1 avis sur l’avant-projet d’un permis groupe de 7 habitations (à la demande d’un promoteur-architecte). Elle a également analysé les retours du Collège communal sur 6 permis accordés ou refusés, suivi plusieurs dossiers en cours et remis un avis sur le PCDR (Plan Communal de Développement Rural).
La CCATM a mis en place un groupe de travail et engagé les premières réflexions en vue de rédiger une charte d’urbanisme.
Concernant la mobilité, la CCATM s’est intéressée à l’entretien et à l’accessibilité des chemins communaux, à la problématique de la désertification de la Grand’Rue et au dossier « voie lente » entre Trooz et Chaudfontaine.
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Oui mais, au niveau urbanisme et aménagement du territoire, quelle plus-value apporte cette Commission ?
- au niveau des projets de lotissements (aucun en 2020), la CCATM s’exprime principalement sur deux aspects : 1) la densité de l'habitat et 2) le traitement des eaux usées et l'évacuation des eaux de pluie.
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Sachant combien les traditionnels lotissements « chacun chez soi » composés de 3 ou 4 façades sont néfastes des points de vue « vie de quartier » et environnemental, c’est évidemment très insuffisant ! Dans certains cas, l’approche consistant à dire que la densité doit être limitée peut même s’avérer totalement opposée à un usage réfléchi et parcimonieux du territoire et à l’intérêt général !
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- au niveau des projets déposés par des particuliers pour de nouvelles maisons ou des rénovations, la CCATM s’intéresse principalement à l’alignement des bâtisses, à la concordance avec les obligations légales en matière de traitement ou d’évacuation des eaux usées et à une série de caractéristiques architecturales extérieures (niveaux, pente du toit, parements…).
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Au vu de ce qui a encore été construit ces dernières années, il est évident qu’il y a de gros ratés.
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- La Commission n’a par ailleurs remis aucun avis d’initiative au Collège et au Conseil.
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Mais que propose la CCATM ?
- La CCATM prend-t-elle des initiatives pour contrer le mitage de l’habitat et la déstructuration des villages, préserver la ressource foncière, rationaliser les dépenses publiques en matière d’investissements et de gestion des infrastructures (collecte des eaux usées, voiries…) ?
- La CCATM veille-t-elle et agit-elle concrètement à la protection des paysages les plus remarquables ?
- La CCATM propose-t-elle une organisation spatiale qui favorise les espaces partagés, la mobilité douce entre les quartiers, la préservation du bocage et de la biodiversité ?
- La CCATM propose-t-elle une reconfiguration des lotissements traditionnels afin de sortir du schéma des 4 façades qui s’égrènent le long des routes ?
- La CCATM propose-t-elle une vision d’avenir et des perspectives en matière d’aménagement du territoire ou se contente-t-elle sans les questionner des affectations définies au plan de secteur de Liège, entré en vigueur en mai 1989 ?
- La CCATM s'intéresse-t-elle aux (nombreuses et anciennes) infractions urbanistiques ?
- La CCATM met-elle à profit la possibilité que lui octroie le CoDT de bénéficier d’une subvention, notamment pour des visites et des formations ?
- La CCATM s’intéresse-t-elle, d’initiative, à des endroits stratégiques de la commune qui feront à l’avenir l’objet d’importants développements urbanistiques comme le carrefour de Prayon (terrain de l’ancien café Broadway) ou le terrain à l’entrée de Nessonvaux ou a été construite une première phase de logements sociaux ?
Au vu de l’évolution territoriale de notre commune ces dernières décennies, on aimerait que la CCATM fasse montre d’une réelle proactivité. Le fait que ses prérogatives aient été revues à la baisse lors du remplacement du CWATUP par le CoDT le 1er juin 2017 et l’affranchissement du collège en place aujourd’hui quant à la prise en compte « automatique » de ses avis n’y changent rien.
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Haie composée d'essences ind!gènes ou d'essences exotiques ?
prévention des inondations et respect d'une zone tampon bordant la Vesdre.
Sites stratégiques.
Infractions urbanistiques.
Urbanisme et aménagement du territoire sont des matières essentielles qui doivent être gérées comme telles.
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Urbanisme : 30 ans de retard !
« La CCATM est en train d’établir une charte urbanistique »
Une « charte en matière de charges urbanistiques » définit notamment les conditions que les candidats bâtisseurs / rénovateurs et les promoteurs immobiliers se voient imposées dans le cadre des projets envisagés sur le territoire communal. Une telle charte n’a pas de valeur règlementaire ; une fois rédigée, elle devra encore être approuvée par les instances communales qui, dans le meilleur des cas, l’érigeront en ligne de conduite à suivre.
Problème n°1 : ça fait 30 ans qu’on l’attend. La charte arrivera beaucoup trop tard !
Pourquoi le Bourgmestre Fabien Beltran n’a-t-il pas initié une telle charte dès le début de son premier mayorat fin 2012, sinon en 2014 (voir infra) ? Entre temps, la cacophonie à Trooz n’a cessé de se poursuivre, avec un urbanisme aujourd’hui complètement disharmonieux en de nombreux endroits, résultat d’une politique du cas par cas !
Problème n°2 : la CCATM de Trooz fait de l’urbanisme, pas de l’aménagement du territoire.
Et c’est dramatique !
Jusqu’à présent, la CCATM limite son approche à la parcelle à bâtir sans jamais analyser et intégrer le sujet à l’échelle d’un lotissement, d’un quartier ou de la commune !
Pas de vision, pas de planification, pas d’anticipation.
Quatre ans après l’entrée en vigueur du CoDT, la Commission devrait sortir rapidement sa charte urbanistique en s’inspirant de toutes celles qui existent déjà ! Ce n’est pas gagné si on se rappelle la phrase du Bourgmestre qui, lors du conseil communal du 17 juin 2017, affirmait que « 6 semaines en termes administratifs, c’est 3 secondes de perdues dans une vie ».
Elle pourra alors davantage s'intéresser à l'aménagement du territoire. Elle pourrait aussi se réunir plus que 4 fois par an !
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Inondations de la mi-juillet : la CCATM se sent-elle concernée ?
Après le cataclysme de la mi-juillet, on redécouvre que l’aménagement du territoire est une matière essentielle.
La CCATM réfléchit à ce qui devrait être fait en matière d’aménagement du territoire pour prévenir le risque de nouvelles inondations. C'est urgent, d'autant plus quand on se rappelle qu'en juin 2018, la Magne avait déjà causé une grave inondation dans le bas de Fonds-de-Forêt, au carrefour de Prayon, dans la rue de l’Eglise et… jusque dans les caves de la maison communale.
Problème n°3 : la CCATM n’a pas toutes les compétences pour faire un travail à la hauteur d’un enjeu d’une telle importance.
Elle devrait donc faire appel à des experts, notamment des fonctionnaires et des scientifiques pour que cette question soit réellement intégrée dans une vraie politique d’aménagement du territoire.
Mais surtout : quelle est la réelle volonté des autorités communales de mener une vraie politique d'aménagement du territoire, responsable et durable ?
Inondations 2018
Inondations 2021
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6 articles sur les questions de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire à Trooz :
- 25 janvier 2014 : Le Schéma de Structure Communal et le Règlement Communal d'Urbanisme : l’enterrement avant la résurrection ? http://www.infotrooz.be/archives/2014/01/25/29037817.html
- 10 septembre 2015 : L'urbanisation : un devoir de maîtrise ! http://www.infotrooz.be/archives/2015/09/10/32596838.html
- 4 octobre 2015 : Lotissement de La Lonhienne (II) - Une alternative àl'urbanisation linéaire Rue du Boultay
http://www.infotrooz.be/archives/2015/10/04/32723892.html - 10 décembre 2015 : URBANISME : la CCATM apporte-t-elle une plus-value ? http://www.infotrooz.be/archives/2015/12/10/33036412.html
- 27 janvier 2019 : Développer notre territoire ? Et si on tentait une vision d'avenir ?
http://www.infotrooz.be/archives/2019/01/27/37054534.html - 14 mars 2020 : Trooz – Renouvellement de la CCATM :http://www.infotrooz.be/archives/2020/03/14/38100474.html
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Inondations des 14 et 15 juillet
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Se réconcilier avec la Vesdre !
Les inondations exceptionnelles de la mi-juillet ont très gravement affecté les populations, l’habitat, les infrastructures publiques et les activités économiques situés dans les vallées de cours d’eau ayant brutalement reconquis leur lit majeur. L’ampleur et la puissance destructrice de cet événement naturel au demeurant exceptionnel ont été largement amplifiées par les aménagements humains, l’artificialisation des paysages et le réchauffement climatique.
Dans le bassin de la Vesdre, certains importants travaux de sécurisation et de reconfiguration engagés rapidement — dans l’urgence — dans et aux abords de la rivière et de ses affluents pour protéger des bâtiments et des infrastructures ont encore réduit la résilience de la vallée et donc accru le risque d’une nouvelle catastrophe. Ils doivent être compensés par des aménagements en faveur de la renaturalisation de la Vesdre et de sa plaine alluviale dans le cadre d’une approche beaucoup plus transversale et concertée.
Article paru le 29 octobre sur le site de l’association Urbagora https://urbagora.be/interventions/notes-de-travail/rendre-la-vallee-de-la-vesdre-resiliente-necessite-avant-tout-de-se-reconcilier-avec-la-riviere.html
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Accessible sous format pdf : Vesdre_r_siliente___asbl_Urbagora___29_10_21___96_ppp
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Conseil communal du 8 novembre 2021
(contact : troozinfo@gmail.com)
19h00 par visioconférence
le lien se trouvera sur le site internet https://www.trooz.be dès que le conseil prendra place
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Près de 4 mois après les inondations de la mi-juillet, ce conseil sera encore largement consacré à la gestion des conséquences, notamment via une dizaine de conventions à passer avec divers organismes d'assistance mais aussi des privés : Croix-Rouge de Belgique, Fondation Roi Baudouin, AIDE et SPGE (égouttage), Maison médicale, riverains...
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6 autres POINTS à mettre en évidence :
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1. PIC 3 – Rue Grosses Pierres – Approbation des conditions et
mode de passation du marché public
15. Désaffection et vente des véhicules sinistrés
16. Don de deux véhicules Peugeot 206 – Ratification de la Convention
17. Budget communal 2021 – 2ème modification – Services ordinaire
et extraordinaire
19. Enseignement communal – Situation au 30 septembre 2021
20. Pôles territoriaux – Confirmation d’intention de rejoindre celui
de la Ville de Liège et ratification de la Convention de coopération
signée avec l’IRHOV
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Prendre part aux décisions...
(contact : troozinfo@gmail.com)
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...que l'on y soit ou non invité !
C’est vrai, on peut se sentir impuissant face aux enjeux sociaux et environnementaux auxquels la communauté à laquelle on appartient fait face, que ce soit à l’échelle du monde, du pays, de notre région, de notre ville ou de notre commune.
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Et oui, cela nous concerne !
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- Plans de Gestion des Risques d’Inondation 2022-2027. Jusqu’au… 3 novembre
--> http://environnement.wallonie.be/enquetepublique.../
- Grand baromètre vélo pour la Wallonie 2021. Jusqu’au 30 novembre
Démocratie locale et participation citoyenne
(contact : troozinfo@gmail.com)
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La Commune de Trooz n'en a pas grand chose à faire
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Le PS (Ensemble avec le Bourgmestre) a remporté les élections d'octobre 2018, occupe le mayorat et donne le la depuis des décennies.
En matière de rapprochement du citoyen avec le pouvoir local, de démocratie locale et de participation citoyenne, les promesses étaient nombreuses et les intentions ambitieuses. Jugez plutôt :
- débat citoyen autour de projets de quartiers et en proposant des budgets participatifs afin de réaliser des projets de proximité sélectionnés selon les modes démocratiques ;
- réunions de quartiers ;
- conseils participatifs des jeunes et des aînés ;
- population invitée à formuler des propositions directement auprès du conseil communal ;
- politique d’information et de communication multicanale objective et efficace ;
- baromètre périodique des attentes et de la satisfaction des usagers des services communaux ;
- actions mobilisatrices ;
- ...
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Quel bilan à mi-mandat ?
NON SATISFAISANT !
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Un peu à l'image de cette salle délabrée et virtuelle du conseil communal après les inondations de la mi-juillet.
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Oui, depuis mars 2020, les conseils communaux ont été plus accessibles puisqu'organisés par visio-conférence.
Oui, depuis la mi-juillet 2021, la communication de la commune a été performante.
Ce sont les circonstances qui ont obligé la commune à agir de la sorte. Car l'engagement communal en vue de réenchanter la politique et faire participer le citoyen demeure non satisfaisant. Non, les quelques initiatives visant à mieux faire connaître les services communaux et les activités culturelles, sociales et sportives des associations à la population ne suffisent pas.
Comment se fait-il que les PV des conseils communaux ne soient pas disponibles, le dernier accessible en ligne étant celui de décembre 2020 ?
Comment s'étonner dès lors de la réponse fuyante de la commune lorsque le journal Le Soir la consulte pour savoir pourquoi elle publie ou pas, avant chaque conseil communal, les projets de délibération, c'est à dire ce dont les élus vont débattre et ce sur quoi ils vont voter.
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Question : que font EcoVa et le MR et leurs 9 élus (sur 19) ?
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NON, ON NE COMPREND PAS !
Une fois encore, il faudra attendre le vote d'un décret par le Gouvernement wallon pour que la Commune de Trooz franchisse un - petit - pas supplémentaire. C'est triste.
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Retrouvez ici communes_wallonnes_plus_transparentes___Le_Soir___21_10_21 l'article "Les communes wallonnes devront se montrer plus transparentes".
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Les réponses de quelques communes voisines
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Carte générale
Pepinster
Chaudfontaine
Liège
Olne
Sprimont
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Si vous êtes intéressés, l'article du 11 février 2020 sur le même sujet : http://www.infotrooz.be/archives/2020/02/11/38009881.html
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Inondations - Renouée du Japon
(contact : troozinfo@gmail.com)
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L'envahissement !
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Ca craint !
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Réserve naturelle de Goffontaine
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Où en est-on ?
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Conseil communal du 20 septembre 2021
(contact : troozinfo@gmail.com)
Ce qu'il faut retenir
Durée : 1H17 heure
Présences : 18 sur 19
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Inondations de juillet 2021 - Suivi
" C'est sous le signe de la solidarité, empreint d'une forte émotion, que s'est déroulé le conseil communal de ce 20/09/2021.
A l'ordre du jour, les inondations catastrophes qui ont frappé notre commune au mois de juillet.
Vous pourrez retrouver ci-dessous le fichier PDF du diaporama qui a été diffusé ainsi que le lien web vers la retransmission (vidéo). "
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diaporama du conseil communal
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rediffusion du conseil communal
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https://bit.ly/39LO6UA
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Conseil communal du 20 septembre 2021
(contact : troozinfo@gmail.com)
19h00 par visioconférence
le lien se trouvera sur le site internet https://www.trooz.be dès que le conseil prendra place
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1 SEUL POINT :
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1. Inondations de juillet 2021 - Suivi
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Inondations
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Vesdre : avec des affluents dénaturés,
aucune résilience n’est possible !
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La Vesdre est gravement dénaturée, on l’a dit. Qu’en est-il de ses affluents : ont-ils eux aussi été rectifiés, emmurés, canalisés… ?
Au niveau de leur état physique (lit, berges, tracé), la situation des 8 cours d’eau de 2ème (gérés par la Province de Liège) et de 3ème catégorie (gérés par la Commune) qui se jettent dans la Vesdre au niveau de Trooz est sans appel : 5 sont dans un TRES MAUVAIS ou un MAUVAIS ETAT (voir tableau). Plusieurs sont aussi envahis par la renouée du Japon, subissent des rejets massifs d’eaux usées domestiques sans traitement…
Si la Vesdre fait en ce moment même l’objet de nouveaux enrochements « de sécurisation » de constructions riveraines partout où subsistaient des berges en terre, un de ces 8 affluents est quant à lui en cours de chenalisation. Traduction : en cours de destruction par la Province de Liège qui conserve la gestion des ruisseaux de 2ème catégorie.
Comme la Vesdre, les affluents et leurs propres bassins versants n’ont donc pour ainsi dire plus aucune capacité de rétention des eaux. Leur rôle est réduit à l’écoulement des eaux vers l’aval, accéléré par toutes sortes d’aménagements et la poursuite de l’urbanisation du territoire. Les fonctions écologiques (réservoir de la biodiversité, écosystèmes aquatiques et rivulaires), environnementales (phénomènes naturels d’érosion, cycle de l’eau…) et sociales (support à la pédagogie, source d’émerveillement…) ont été anéanties presque partout.
Le constat est rude, mais il est bien réel. Rien de nouveau : les politiques et les fonctionnaires en charge de ces matières autant que les naturalistes le connaissent parfaitement. Les 2 Directives Natura 2000, la Directive Cadre sur l’Eau 2000/60, la Directive Benelux M(96), les études, analyses, rapportages… plaident tous en faveur d’un bion état physique et biologique des masses d’eau, d’une bonne gestion des berges et des cours, de leur qualité hydromorphologique, d’une coordination entre les différents acteurs, d’un assainissement des eaux usées, d’une « libération » des cours d’eau et de la réhabilitation des zones humides…
Résultat : une situation qui ne cesse de se dégrader au niveau des écosystèmes et de la diversité biologique.
Des responsables institutionnels
Au-delà de l’histoire (pré) industrielle propre à chacun de ces cours d’eau, y a-t-il des responsabilités institutionnelles face à ce constat ? Oui ! La Commune de Trooz et ses autorités depuis de nombreuses législatures, la Province de Liège, la Région wallonne et plusieurs de ses départements, les ministres de la Nature et de l’Aménagement du territoire. En fait, tous ceux qui aujourd’hui sont à la manœuvre… pour faire (ou ne pas faire) ce qu’ils ont toujours fait (ou pas fait). La vallée de la Vesdre n’est pas en de bonnes mains.
Alors quoi ?
En se mobilisant massivement en faveur des rivières et des réserves naturelles dévastées par les inondations de la mi-juillet, les citoyens ont montré qu’il est urgent de « réinvestir » de la réflexion, de la sagesse et de l’intelligence, des ressources humaines et matérielles en faveur de nos cours d’eau et de la nature associée. S’il n’y a pas aujourd’hui de sursaut dans le bassin de la Vesdre, jamais il ne sera possible d’y vivre sans appréhender une nouvelle colère de cette rivière autrefois somptueuse.
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La Vesdre : http://www.infotrooz.be/archives/2017/04/01/35119819.html
Ry des Chenaux, Rui de Sainry, Magne, Waltinne
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Inondations
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Confier la Vesdre aux pelleteuses : une bonne idée ?
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Madame la Ministre de la Nature et de l’Environnement, Céline Tellier, si vous êtes concernée par la catastrophe au-delà de la question du recyclage des déchets…
Ne vous limitez pas à quelques incantations mais prenez vos responsabilités en proposant de vraies perspectives à moyen et long termes plutôt que d’acquiescer à tout ce que vos interlocuteurs des ministères, de l’administration wallonne et du terrain vous proposent « en urgence » ! Il est urgent, justement, de vous faire entendre et de prendre des décisions concrètes en matière de protection et de redéveloppement de la biodiversité dans le bassin de la Vesdre car demain, il sera trop tard !
Aujourd'hui, près de 2 mois après les inondations et un énorme travail de nettoyage, la Vesdre et ses affluents, c'est ça :
Mes observations du bord de la Vesdre…
Le 16 juillet, la Vesdre a occupé son lit majeur, sans se soucier des aménagements destinés à la dompter. Et sans se soucier des vies humaines dont une quarantaine auront été prises, des milliers d’autres bouleversées.
Passées la stupeur et la frayeur face à un événement d’une ampleur non imaginable, le désarroi et la détresse ont étreint des quartiers entiers et leurs habitants liés par une même fatalité. Les dégâts matériels sont incommensurables, tant chez les particuliers, les commerçants, les entrepreneurs et les agriculteurs qu’au niveau des infrastructures publiques. La colère a été contenue par ce sentiment d’impuissance face à une force « naturelle » irrépressible, ce malaise diffus d’avoir tant négligé et maltraité cette rivière pourtant si proche, cette coresponsabilité évidente dans le phénomène du réchauffement climatique directement incriminé, et aussi la nécessité vitale de se relever sans attendre pour avancer, et donc reconstruire.
Parallèlement à la mise en place par les pouvoirs publics et les associations des milles et une dispositions nécessaires à l’accompagnement des sinistrés de la catastrophe, une solidarité interpersonnelle s’est déployée, mobilisant des masses de gens, dont des milliers de Flamands, recréant une sorte d’unité nationale que l’on croyait théorique. Après l’orage, subit et violent, un soleil ardent s’est levé, rendant l’espoir nécessaire pour regarder devant soi. Le chemin sera long mais il est éclairé et balisé.
La commission d’enquête parlementaire instituée le 1er septembre par la Région wallonne devra retracer le fil des événements et révéler les éventuelles responsabilités, qu’elles soient diffuses et liées à un aménagement du territoire faisant fi des risques naturels et destructeurs des derniers espaces libres, ou qu’elles soient plus directes et liées à la gestion des infrastructures de rétention des eaux dans le bassin de la Vesdre et de régulation de la navigation sur la Meuse – l’une et l’autre reliées par l’Ourthe – , aux procédures d’information et d’alerte, et aux interventions des divers services de secours et d’assistance lors des inondations et dans les jours qui ont suivi. La présentation des conclusions de ses travaux fin décembre devra apporter des réponses précises aux milliers de réfugiés climatiques wallons et à toute une région affectée.
Une rivière meurtrie…
La Vesdre aussi a beaucoup souffert, sans discontinuer depuis plus de 150 ans.
Pendant des siècles, un important artisanat notamment lié au travail du fer a rythmé l’écoulement des eaux de la Vesdre et de ses affluents dont les abords ont fait l’objet de nombreux aménagements, parmi lesquels la création de nombreux biefs pour faire tourner les roues à aubes, sans conséquences majeures sur sa vitalité.
Mais depuis la moitié du 19ème siècle, la mécanisation de l’industrie lainière à Verviers, la construction de la ligne de chemin de fer n°37 puis de la route « nationale » dans la vallée, nous n’avons eu de cesse de la dénaturer et de la réduire à un écoulement fluide cantonné dans un étroit chenal bordé de murs et de gabions et parsemé de seuils. Nous avons rectifié son cours et recoupé ses méandres, comblé les bras morts et construit sur ses berges ; de la même manière, nous avons contraint tous ses affluents. Nous avons asséché toutes les zones humides de la plaine, urbanisé de vastes espaces, arraché les haies, arasé les talus et intensifié parfois à l’excès l’exploitation des prairies et des champs. Nous avons construit des usines et mêmes des industries qui ont fait la renommée de la région et fait vivre des milliers de familles, malheureusement au prix d’une pollution généralisée de la Vesdre dans laquelle ont été rejetés les effluents industriels et domestiques qui y ont tué toute vie pendant des décennies. Les premiers collecteurs d’assainissement ont été posés dans les années 1970' directement dans le lit de la Vesdre, de la Hoëgne et du Wayai. En résumé, nous avons totalement artificialisé la Vesdre, effacé ses vagabondages et réduit la nature à sa plus simple expression.
Gravement fragilisé, l’écosystème de la rivière n’a plus pu opposer la moindre résistance aux espèces exotiques, animales et végétales, qui ont colonisé ses berges et ses eaux (renouée du Japon, balsamine de l’Himalaya, rat musqué, ouette d’Egypte, bernache du Canada, écrevisse de Louisiane…) au détriment de notre faune et de notre flore indigènes.
Malgré ses quelques farios, ce n’est plus une rivière vivante et libre qui coule d’Eupen à Liège en passant par Verviers, Pepinster, Trooz et Vaux-sous-Chèvremont mais un objet totalement reconfiguré par l’Homme moderne, suffisant, sûr de son bon droit et de sa domination.
La Magne, affluent de la Vesdre
La Vesdre à La Brouck (Trooz)
La Vesdre bordant la réserve naturelle de Goffontaine
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… et affaiblie.
Les 200 à 270 mm de pluie qui sont tombés les 14 et 15 juillet sur l’ensemble du bassin versant de la Vesdre, déjà bien arrosé depuis plusieurs semaines, ne pouvaient conduire qu’à une hausse brutale de plusieurs mètres de son niveau, transformant une rivière généralement indolente (https://bit.ly/3BRJNDm) en un monstre boueux dévastant tout sur son passage.
Certains de notre capacité à maîtriser la nature et donc la rivière, à moins que ce ne fut l’alibi pour ne pas contrarier de nouveaux projets d’aménagements, nous avons vu nos plans des aléas d’inondation être totalement dépassés, toute la plaine alluviale étant inondée.
La Vesdre est ensuite retournée dans son lit, laissant voir un paysage de dévastations humaines, environnementales et écologiques. Les Hommes s’organisent pour (se) reconstruire. L’environnement et la nature auront aussi besoin d’aide pour se rétablir après un tel cataclysme : mortalité de la faune aquatique par asphyxie, pollution des sols et des eaux par les hydrocarbures et produits chimiques en tout genre, berges et ripisylves arrachées, amoncellement de déchets, millions de billes de plastique éparpillées dans l’environnement, dispersion de la renouée du Japon dans toute la plaine, vergers partiellement détruits, infrastructure de collecte et d’épuration collective hors d’usage et rejet direct des eaux usées de dizaines de milliers d’habitants sans traitement, amoncellement de galets et de sédiments dans les prairies…
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Le coup de sang de la mi-juillet sera-t-il fatal à la Vesdre ?
Rendre de l’espace et de la liberté à la Vesdre, désintensifier l’usage de ses abords, revoir l’affectation de certains terrains et repenser l’aménagement du territoire, permettre l’épanchement localisé de la rivière, recréer une zone tampon, rétablir des zones de rétention des eaux et de développement de la biodiversité, améliorer la capacité de résilience écologique : voilà quelques-unes des principales idées des spécialistes de ces matières.
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Mais qu’en sera-t-il réellement ?
Depuis fin juillet, des dizaines de pelles mécaniques travaillent sans relâche dans et aux abords de la Vesdre et ses affluents pour réparer ce qui a été détruit mais aussi pour… créer de nouveaux enrochements, aménager de nouvelles berges en talus, canaliser de nouveaux ruisseaux, combler les annexes hydrauliques nouvellement créées par la Vesdre, poser de nouveaux points lumineux... La décision a d’ores et déjà été prise de curer la rivière d’Eupen à Chênée pour en retirer 65.000 m³ de matériaux et ainsi faciliter l’écoulement des eaux, matériaux avec lesquels les berges seront « restaurées » ! Des engins de génie civil vont donc se balader dans le lit de la rivière encore pendant des mois sans que personne ne s’en émeuve ? Vu le traumatisme de la population, le risque serait de vouloir montrer que l’on agit vite et fort, sans le recul nécessaire et une vision d'avenir, ce qui serait dramatique.
Faire comme on a toujours fait sans véritablement considérer l'acosystème de la Vesdre et de ses affluents serait une grave erreur. Jusqu'à présent, les seules actions entreprises et envisagées se réalisent à l'aide de pelleteuses et de bulldozers !
Des spécialistes du fonctionnement des écosystèmes « rivière » ont-ils été consultés et leur avis pris en compte, ou va-t-on à nouveau sacrifier la rivière – et la nature – pour clôturer l’épisode « inondations 2021 » en laissant les ingénieurs civils et les adeptes des aménagements lourds reconfigurer la rivière à leur sauce ? Va-t-on faciliter l’écoulement des eaux en supprimant au maximum les graviers et sédiments qui permettent de dissiper l’énergie érosive du courant ou remettre en question la manière d’aménager – et de maltraiter – la rivière pour lui rendre cette résilience dont elle manque cruellement ? Va-t-on continuer à s’opposer à la Vesdre ou se réconcilier avec elle ?
« Quelqu’un » parmi celles et ceux qui décident des actions entreprises a-t-il déjà entendu parler de techniques végétales pour la stabilisation des berges, d’ingénierie écologique, de restauration hydromorphologique, de continuité piscicole, de bon état physique des masses d’eau… ?
« Quelqu’un » a décrété que le 1er octobre et le début de l’automne et ses précipitations statistiquement plus importantes, correspondaient à un accroissement du risque de nouvelles inondations ; tout sera-t-il donc plié – et donc la Vesdre réaménagée – d’ici deux mois ?
Céline Tellier, Ministre de la biodiversité et de l’écologie ?
Madame la Ministre de la Nature et de l’Environnement, si vous êtes concernée par la catastrophe au-delà de la question du recyclage des déchets…
Allez-vous vous limiter à quelques incantations ou comptez-vous prendre vos responsabilités et établir de vraies perspectives plutôt que d’acquiescer à tout ce que vos interlocuteurs des ministères, de l’administration wallonne et du terrain vous proposent. N’est-il pas nécessaire et urgent de prendre des décisions concrètes en matière de protection et de redéveloppement de la biodiversité dans le bassin de la Vesdre ?
Crise climatique et crise de la biodiversité vont de pair. Depuis les inondations de la mi-juillet, aucune vraie réponse n’a été apportée - ou anoncée - ni à l’une ni à l’autre.
Madame la Ministre, C’est maintenant ou jamais. Demain il sera trop tard, comme pour les millions de renouées du Japon qui se sont dispersées dans la plaine. Dépêchez-vous de prendre l’avis de gens qui connaissent réellement l’écosystème de la rivière et son fonctionnement. Attention, vous êtes en train de vous faire totalement déborder par les cols blancs pro-béton et dompteurs de la nature, les entrepreneurs de génie civil, les conducteurs de pelles mécaniques et les carriers !
Sept semaines après les inondations, après un nettoyage qui aura produit plus de 160.000 tonnes de déchets à l’échelle de la Wallonie, une série d’importants travaux de sécurisation et d’aménagement ont déjà été réalisés, certains dans l’urgence, par l’armée, la protection civile et des entreprises mandatées principalement par Infrabel et la Région wallonne (Direction générale opérationnelle « mobilité et voies hydrauliques »). On n’y voit aucune préoccupation pour la rivière elle-même et la biodiversité, Madame la Ministre. Aucune !
Des dizaines de millions d’euros vont-ils être dépensés en travaux de génie civil pour revenir à la situation d’avant, sans avancées en matière d’écologie et d’espaces naturels dans un bassin versant historiquement très dégradé dans ce domaine ?
Quelques photos commentées qui illustrent la situation actuelle…
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Enrochement en ligne droite
Un nouvel enrochement de sécurisation dans une ligne droite, pour protéger quelques récentes maisons (trop) proches de la rivière… et pourtant non menacées (et construites après un recours du promoteur auprès du Ministre de tutelle de l’époque).
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Talus 4 quarts (45°)
Reconfiguration des talus avec les matériaux en place, soit des galets et des sédiments fins. Toutes les fines partiront avec le courant lors de la montée des eaux. Quid des galets ? D’ici 1 ou 2 ans, tous ces talus seront couverts par de la renouée du Japon.
Epuration : un pas de plusieurs années en arrière
Stations d’épuration collective hors service, des km de collecteurs dont l’étanchéité a été affectée et qui charrient des eaux usées diluées et non traitables (dont le collecteur posé dans le lit de la Vesdre, de la Hoëgne et du Wayai qui alimente la station de Wegnez), égouts détruits… En matière d’épuration collective, il faudra 2 à 3 ans pour restaurer la situation actuelle. En attendant, les eaux usées produites par des dizaines de milliers de ménages sont rejetées directement dans les cours d'eau.
Décanteur à l'arrêt.
Canalisation des ruisseaux
Le Ry des Chenaux n’est plus ; il a été remplacé par une rigole en béton de 80 cm de profondeur qui fonce droit… dans la Vesdre. Il est vrai qu’accolé à la rue de Gélivaux, il menaçait la route (un simple ruban d’asphalte directement posé sur un ancien chemin en 2012, juste avant les élections communales) et passe plus bas sous la ligne de chemin, au-dessus en cas d’inondations. En quoi cette autoroute pour les eaux est-elle un progrès ?
Un des rares endroits de Trooz fréquenté par la salamandre tachetée est donc devenu un piège pour cette espèce peu courante.
D’autres modestes ruisseaux présentent la même configuration que le Ry des Chenaux. Va-t-on aussi les dénaturaliser ?
C'en est fini du côté bucolique de l'étroit vallon du Ry des Chenaux.
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Renouée du Japon : une bombe écologique à retardement
Plante invasive présente sur toutes les berges de la Vesdre, des milliers de fragments de rhizomes se sont répandus dans toute la plaine alluviale. Il reste quelques semaines pour essayer de les enlever car une fois la plante bien installée, il est impossible de l’éliminer. Le risque est donc réel que toutes les zones ouvertes (prairies, jardins, espaces verts, réserves naturelles) soient définitivement infestées !
C’est le cas par exemple d’un bon tiers - au moins - des 7 hectares du méandre cultivé de la Vesdre entre Goffontaine et Pepinster !
La renouée du Japon : une invasive impossible à éliminer !
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De longue date, la végétation herbacée rivulaire n'a pratiquement plus le moindre intérêt
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Vergers abîmés ou détruits, ripisylves emportées, haies anéanties
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Curage de la Vesdre
Annoncé par les médias, le projet de curer toute la Vesdre de l’amont vers l’aval pour en retirer 65.000 m³ d’atterrissements et ainsi faciliter l’écoulement des eaux ("établir un écoulement optimal de manière à anticiper d'autres débordements à l'avenir, et rendre la pleine capacité, la pleine largeur d'écoulement, à la rivière"). Destination des matériaux : reconfiguration des berges abîmées ou évacuation.
Le curage aura-t-il lieu uniquement dans les zones « à risques » pour l’habitat et les infrastructures de transport ? Va-t-on considérer la sensibilité écologique des divers tronçons ? Va-t-on combler les annexes hydrauliques nouvelles créées par la rivière ou en conserver certaines ? Qui va décider de cela ?
Va-t-on conserver des îlots et des grèves de galets, très utiles d’un point de vue écologique ? Ne va-t-on pas accroître l’énergie érosive de la rivière qui se dissipe en charriant des sédiments ?
Les accès via les berges des engins de génie civil vont engendrer de gros dégâts environnementaux ; seront-ils « compensés » ?
Pourquoi ne curer que la Vesdre ? Pourquoi pas aussi l'Ourthe, l'Amblève, la Semois...
Aménagement du territoire et urbanisme
Ayons le courage d'affronter ce tabou des plans de secteur. Arrêtons d'urbaniser en pattes d'araignée tout le territoire wallon et stoppons cette hypocrisie des annonces sans lendemain. Revoyons notre conception de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme qui gaspille l'espace, abime notre environnement et hypothèque notre qualité de vie. Arrêtons d'octroyer la plus-value foncière aux propriétaires dont les terrains sont réorientés vers une zone urbanisable et privilégions l'intérêt général et les futures générations !
Monsieur Borsus, prenez aussi vos responsabilités !
Reconstruire du vivant !
Les nouvelles destructions et artificialisations de la Vesdre, de ses affluents et des milieux connexes doivent être compensées par des aménagements de nouveaux sites naturels dans la vallée ! Il faut rendre la vie à la Vesdre et à ses abords, soit consacrer de l’espace à la nature comme principal enjeu.
Il en va également de la prévention contre de nouveaux événements extrêmes et destructeurs !
En rester aux seules intentions serait totalement irresponsable. Alors concrètement, il faut interdire toute nouvelle construction (hors reconstruction) à moins de 20 mètres de la Vesdre et y préserver une zone tampon, revoir le projet de voie lente dans la vallée qui prévoit de dérouler un ruban de béton, exproprier une vingtaine d’hectares minimum de friches sinon de zones agricoles (combien d’opportunités déjà ratées !) et les consacrer à la restauration de zones humides, conserver et même recréer des annexes hydrauliques de la Vesdre, supprimer progressivement les seuils qui jalonnent la Vesdre et ses affluents et restaurer une continuité écologique, revoir les plans de secteur et réorienter l’affectation des zones à bâtir dans les espaces inondables, restaurer – et entretenir – la ripisylve en bordure de Vesdre…
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Inondations - Renouée du Japon
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Une catastrophe écologique en cours
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Les berges de la Vesdre (qui n’ont pas été enrochées depuis la mi-juillet) reverdissent ! Elles se couvrent partout de renouée du Japon… comme c’était le cas auparavant. Pour les berges reconfigurées à coups de pelleteuses, ce n’est qu’une question de temps. Adieu les dernières salicaires et reines-des-prés, les iris et les rubaniers ayant disparu de longue date.
Par contre, cette invasive (https://cutt.ly/5WY7cqM) s’est aussi implantée partout dans la plaine alluviale ! C’est une catastrophe écologique qui s’annonce car si les renouées asiatiques sont attractives pour quelques espèces d’insectes, elles envahissent tous les espaces au détriment des plantes indigènes, appauvrissent et déstabilisent tout l’écosystème.
Il est encore possible de les enlever pendant quelques semaines, avant que les tiges ne fanent et disparaissent en hiver, en veillant à retirer tout le fragment de rhizome qui a permis la dissémination de la renouée. Ensuite, il sera définitivement trop tard.
Dans la réserve naturelle de Goffontaine, les travaux de nettoyage et d’évacuation des déchets progressent à grands pas. Restent les renouées du Japon…
Il faudrait plusieurs journées de travail pour assainir les zones touchées, et certainement de nombreux repassages pour prélever celles qui auront été oubliées.
Ailleurs, dans les prairies de la vallée, je pense que la renouée va s’implanter partout et que jamais nous ne reviendrons en arrière. Une catastrophe écologique…
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Déchets ménagers en 2020
(contact : troozinfo@gmail.com)
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Plus de déchets, plus de collecte sélective
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2020 n'aura pas été une année comme les autres. Cela se traduit aussi dans les chiffres des déchets ménagers.
Chaque Trooziens a produit 8,4% de déchets en plus alors que le taux de recyclage est passé
de 50% à 54%. **
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Oui mais...
En chiffres absolus, chaque Trooziens a produit 100 kg de déchets qui ont aboutis dans le conteneur noir, soit... dans l'incinérateur d'Intradel. C'est 1 kg de plus qu'en 2019.
Sans compter que ce qui est collecté sélectivement n'est pas totalement recyclé ! Si c'est pratiquement le cas pour le verre et que les rendements sont bons pour les papiers-cartons et les déchets organiques, ce n'est pas encore le cas pour les PMC. Toutes ces filières sont également très énergivores, au niveau du transport et des processus industriels.
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Le « plan wallon des déchets-ressources » prévoit des taux de réemploi et de recyclage s’élevant au minimum à 55, 60 et 65% en 2025, 2030 et 2035. Y compris des déchets produits par les commerçants, qui ne sont actuellement pas compris !
Si les taux augmentent mais que la masse totale de déchets organiques produite par habitant croît également, le modèle ne sera jamais durable !
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Pas de réelle amélioration depuis 2011
Quand on fait ce que l'on a toujours fait, on obtient ce que l'on a toujours obtenu.
Il y a cet éternel absent dans le débat : la prévention. Alors qu'une minorité d'habitants veille à limiter leur production de déchets lors de leurs achats, les pouvoirs publics locaux ne jouent pas leur rôle pour que bien plus de monde adopte ce comportement vertueux.
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Pour rappel :
Dans la DPG (déclaration de politique générale) qui porte le projet de la majorité PS pour la législature 2018 - 2024, il est écrit la volonté de « soutenir l’association des commerçants en matière de gestion des déchets ».
Parmi ses « valeurs essentielles », et au travers de cette même déclaration, la majorité PS annonce vouloir « réduire l’empreinte écologique de la commune dans la mesure des possibilités ». N'est-il pas temps de se donner les possibilités ?
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** chiffres disponibles sur demande
La Fenderie - déchets en bord de Vesdre
(contact : troozinfo@gmail.com)
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2 questions à la Commune de Trooz.
Bonjour,
Les déchets viennent en partie directement des habitants riverains puisque d'un jour au suivant, on trouve quelques nouveaux déchets "domestiques".
Une idée serait de mettre en place un compost de quartier comme cela se pratique déjà avec succès dans pas mal de communes ; en plus d'apporter une solution écologique, l'opération a l'avantage de favoriser les rencontres entre voisins et de créer de la convivialité.
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