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Que va-t-on faire de tous ces millions ?

" Une partie substantielle doit être consacrée à rendre la rivière plus naturelle."

Qu'a-t-on vu jusqu'à présent ?

L'enrochement de kilomètres de berges, l'enlèvement de milliers de tonnes de galets du lit des rivières, la suppression d'annexes hydrauliques (atterrissements, îlots...), la coupe de kilomètres de végétations rivulaires... Soit l'artificialisation d'une rivière qui était déjà dans un piteux état physique.

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Favoriser les zones d'atterrissement

La nature a sa propre dynamique ; laissons-la s'exprimer.

Les zones d'atterrissement, ce sont ces plages de galets qui émergent des eaux courantes ça et là, au gré de la rivière. Ces milieux sont des niches écologiques très particulières occupées par des plantes et des animaux qui y trouvent des conditions propices à leur développement, comme zons de nourrissage, de repos, de reproduction...

Sans compter que la charge solide des rivières dissipe l'énergie érosive et limite donc la force des courants. Utiles en cas d'inondations !
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Avant et après l'intervention humaine. Plus "propre", mais contraire à la dynamique naturelle de la rivière.

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