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Le Passeur (d'idées)
9 septembre 2021

Inondations

(contact : troozinfo@gmail.com)
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Confier la Vesdre aux pelleteuses : une bonne idée ?

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Madame la Ministre de la Nature et de l’Environnement, Céline Tellier, si vous êtes concernée par la catastrophe au-delà de la question du recyclage des déchets…

Ne vous limitez pas à quelques incantations mais prenez vos responsabilités en proposant de vraies perspectives à moyen et long termes plutôt que d’acquiescer à tout ce que vos interlocuteurs des ministères, de l’administration wallonne et du terrain vous proposent « en urgence » ! Il est urgent, justement, de vous faire entendre et de prendre des décisions concrètes en matière de protection et de redéveloppement de la biodiversité dans le bassin de la Vesdre car demain, il sera trop tard !

Aujourd'hui, près de 2 mois après les inondations et un énorme travail de nettoyage, la Vesdre et ses affluents, c'est ça :

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Mes observations du bord de la Vesdre… 

Le 16 juillet, la Vesdre a occupé son lit majeur, sans se soucier des aménagements destinés à la dompter. Et sans se soucier des vies humaines dont une quarantaine auront été prises, des milliers d’autres bouleversées.

Passées la stupeur et la frayeur face à un événement d’une ampleur non imaginable, le désarroi et la détresse ont étreint des quartiers entiers et leurs habitants liés par une même fatalité. Les dégâts matériels sont incommensurables, tant chez les particuliers, les commerçants, les entrepreneurs et les agriculteurs qu’au niveau des infrastructures publiques. La colère a été contenue par ce sentiment d’impuissance face à une force « naturelle » irrépressible, ce malaise diffus d’avoir tant négligé et maltraité cette rivière pourtant si proche, cette coresponsabilité évidente dans le phénomène du réchauffement climatique directement incriminé, et aussi la nécessité vitale de se relever sans attendre pour avancer, et donc reconstruire.

Parallèlement à la mise en place par les pouvoirs publics et les associations des milles et une dispositions nécessaires à l’accompagnement des sinistrés de la catastrophe, une solidarité interpersonnelle s’est déployée, mobilisant des masses de gens, dont des milliers de Flamands, recréant une sorte d’unité nationale que l’on croyait théorique. Après l’orage, subit et violent, un soleil ardent s’est levé, rendant l’espoir nécessaire pour regarder devant soi. Le chemin sera long mais il est éclairé et balisé.

La commission d’enquête parlementaire instituée le 1er septembre par la Région wallonne devra retracer le fil des événements et révéler les éventuelles responsabilités, qu’elles soient diffuses et liées à un aménagement du territoire faisant fi des risques naturels et destructeurs des derniers espaces libres, ou qu’elles soient plus directes et liées à la gestion des infrastructures de rétention des eaux dans le bassin de la Vesdre et de régulation de la navigation sur la Meuse – l’une et l’autre reliées par l’Ourthe – , aux procédures d’information et d’alerte, et aux interventions des divers services de secours et d’assistance lors des inondations et dans les jours qui ont suivi. La présentation des conclusions de ses travaux fin décembre devra apporter des réponses précises aux milliers de réfugiés climatiques wallons et à toute une région affectée.

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Une rivière meurtrie…

La Vesdre aussi a beaucoup souffert, sans discontinuer depuis plus de 150 ans.

Pendant des siècles, un important artisanat notamment lié au travail du fer a rythmé l’écoulement des eaux de la Vesdre et de ses affluents dont les abords ont fait l’objet de nombreux aménagements, parmi lesquels la création de nombreux biefs pour faire tourner les roues à aubes, sans conséquences majeures sur sa vitalité.

Mais depuis la moitié du 19ème siècle, la mécanisation de l’industrie lainière à Verviers, la construction de la ligne de chemin de fer n°37 puis de la route « nationale » dans la vallée, nous n’avons eu de cesse de la dénaturer et de la réduire à un écoulement fluide cantonné dans un étroit chenal bordé de murs et de gabions et parsemé de seuils. Nous avons rectifié son cours et recoupé ses méandres, comblé les bras morts et construit sur ses berges ; de la même manière, nous avons contraint tous ses affluents. Nous avons asséché toutes les zones humides de la plaine, urbanisé de vastes espaces, arraché les haies, arasé les talus et intensifié parfois à l’excès l’exploitation des prairies et des champs. Nous avons construit des usines et mêmes des industries qui ont fait la renommée de la région et fait vivre des milliers de familles, malheureusement au prix d’une pollution généralisée de la Vesdre dans laquelle ont été rejetés les effluents industriels et domestiques qui y ont tué toute vie pendant des décennies. Les premiers collecteurs d’assainissement ont été posés dans les années 1970' directement dans le lit de la Vesdre, de la Hoëgne et du Wayai. En résumé, nous avons totalement artificialisé la Vesdre, effacé ses vagabondages et réduit la nature à sa plus simple expression.

Gravement fragilisé, l’écosystème de la rivière n’a plus pu opposer la moindre résistance aux espèces exotiques, animales et végétales, qui ont colonisé ses berges et ses eaux (renouée du Japon, balsamine de l’Himalaya, rat musqué, ouette d’Egypte, bernache du Canada, écrevisse de Louisiane…) au détriment de notre faune et de notre flore indigènes.  

Malgré ses quelques farios, ce n’est plus une rivière vivante et libre qui coule d’Eupen à Liège en passant par Verviers, Pepinster, Trooz et Vaux-sous-Chèvremont mais un objet totalement reconfiguré par l’Homme moderne, suffisant, sûr de son bon droit et de sa domination.

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 La Magne, affluent de la Vesdre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Vesdre à La Brouck (Trooz) 

 

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La Vesdre bordant la réserve naturelle de Goffontaine
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… et affaiblie.

Les 200 à 270 mm de pluie qui sont tombés les 14 et 15 juillet sur l’ensemble du bassin versant de la Vesdre, déjà bien arrosé depuis plusieurs semaines, ne pouvaient conduire qu’à une hausse brutale de plusieurs mètres de son niveau, transformant une rivière généralement indolente (https://bit.ly/3BRJNDm) en un monstre boueux dévastant tout sur son passage.

Certains de notre capacité à maîtriser la nature et donc la rivière, à moins que ce ne fut l’alibi pour ne pas contrarier de nouveaux projets d’aménagements, nous avons vu nos plans des aléas d’inondation être totalement dépassés, toute la plaine alluviale étant inondée.

La Vesdre est ensuite retournée dans son lit, laissant voir un paysage de dévastations humaines, environnementales et écologiques. Les Hommes s’organisent pour (se) reconstruire. L’environnement et la nature auront aussi besoin d’aide pour se rétablir après un tel cataclysme : mortalité de la faune aquatique par asphyxie, pollution des sols et des eaux par les hydrocarbures et produits chimiques en tout genre, berges et ripisylves arrachées, amoncellement de déchets, millions de billes de plastique éparpillées dans l’environnement, dispersion de la renouée du Japon dans toute la plaine, vergers partiellement détruits, infrastructure de collecte et d’épuration collective hors d’usage et rejet direct des eaux usées de dizaines de milliers d’habitants sans traitement, amoncellement de galets et de sédiments dans les prairies…

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Le coup de sang de la mi-juillet sera-t-il fatal à la Vesdre ?

Rendre de l’espace et de la liberté à la Vesdre, désintensifier l’usage de ses abords, revoir l’affectation de certains terrains et repenser l’aménagement du territoire, permettre l’épanchement localisé de la rivière, recréer une zone tampon, rétablir des zones de rétention des eaux et de développement de la biodiversité, améliorer la capacité de résilience écologique : voilà quelques-unes des principales idées des spécialistes de ces matières.
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Mais qu’en sera-t-il réellement ?

Depuis fin juillet, des dizaines de pelles mécaniques travaillent sans relâche dans et aux abords de la Vesdre et ses affluents pour réparer ce qui a été détruit mais aussi pour… créer de nouveaux enrochements, aménager de nouvelles berges en talus, canaliser de nouveaux ruisseaux, combler les annexes hydrauliques nouvellement créées par la Vesdre, poser de nouveaux points lumineux... La décision a d’ores et déjà été prise de curer la rivière d’Eupen à Chênée pour en retirer 65.000 m³ de matériaux et ainsi faciliter l’écoulement des eaux, matériaux avec lesquels les berges seront « restaurées » ! Des engins de génie civil vont donc se balader dans le lit de la rivière encore pendant des mois sans que personne ne s’en émeuve ? Vu le traumatisme de la population, le risque serait de vouloir montrer que l’on agit vite et fort, sans le recul nécessaire et une vision d'avenir, ce qui serait dramatique. 

Faire comme on a toujours fait sans véritablement considérer l'acosystème de la Vesdre et de ses affluents serait une grave erreur. Jusqu'à présent, les seules actions entreprises et envisagées se réalisent à l'aide de pelleteuses et de bulldozers !

Des spécialistes du fonctionnement des écosystèmes « rivière » ont-ils été consultés et leur avis pris en compte, ou va-t-on à nouveau sacrifier la rivière – et la nature – pour clôturer l’épisode « inondations 2021 » en laissant les ingénieurs civils et les adeptes des aménagements lourds reconfigurer la rivière à leur sauce ? Va-t-on faciliter l’écoulement des eaux en supprimant au maximum les graviers et sédiments qui permettent de dissiper l’énergie érosive du courant ou remettre en question la manière d’aménager – et de maltraiter – la rivière pour lui rendre cette résilience dont elle manque cruellement ? Va-t-on continuer à s’opposer à la Vesdre ou se réconcilier avec elle ?

« Quelqu’un » parmi celles et ceux qui décident des actions entreprises a-t-il déjà entendu parler de techniques végétales pour la stabilisation des berges, d’ingénierie écologique, de restauration hydromorphologique, de continuité piscicole, de bon état physique des masses d’eau… ?

« Quelqu’un » a décrété que le 1er octobre et le début de l’automne et ses précipitations statistiquement plus importantes, correspondaient à un accroissement du risque de nouvelles inondations ; tout sera-t-il donc plié – et donc la Vesdre réaménagée – d’ici deux mois ?

 

Céline Tellier, Ministre de la biodiversité et de l’écologie ?

Madame la Ministre de la Nature et de l’Environnement, si vous êtes concernée par la catastrophe au-delà de la question du recyclage des déchets…

Allez-vous vous limiter à quelques incantations ou comptez-vous prendre vos responsabilités et établir de vraies perspectives plutôt que d’acquiescer à tout ce que vos interlocuteurs des ministères, de l’administration wallonne et du terrain vous proposent. N’est-il pas nécessaire et urgent de prendre des décisions concrètes en matière de protection et de redéveloppement de la biodiversité dans le bassin de la Vesdre ?

Crise climatique et crise de la biodiversité vont de pair. Depuis les inondations de la mi-juillet, aucune vraie réponse n’a été apportée - ou anoncée - ni à l’une ni à l’autre.

Madame la Ministre, C’est maintenant ou jamais. Demain il sera trop tard, comme pour les millions de renouées du Japon qui se sont dispersées dans la plaine. Dépêchez-vous de prendre l’avis de gens qui connaissent réellement l’écosystème de la rivière et son fonctionnement. Attention, vous êtes en train de vous faire totalement déborder par les cols blancs pro-béton et dompteurs de la nature, les entrepreneurs de génie civil, les conducteurs de pelles mécaniques et les carriers !

Sept semaines après les inondations, après un nettoyage qui aura produit plus de 160.000 tonnes de déchets à l’échelle de la Wallonie, une série d’importants travaux de sécurisation et d’aménagement ont déjà été réalisés, certains dans l’urgence, par l’armée, la protection civile et des entreprises mandatées principalement par Infrabel et la Région wallonne (Direction générale opérationnelle « mobilité et voies hydrauliques »). On n’y voit aucune préoccupation pour la rivière elle-même et la biodiversité, Madame la Ministre.  Aucune !

Des dizaines de millions d’euros vont-ils être dépensés en travaux de génie civil pour revenir à la situation d’avant, sans avancées en matière d’écologie et d’espaces naturels dans un bassin versant historiquement très dégradé dans ce domaine ?

 

Quelques photos commentées qui illustrent la situation actuelle…
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Enrochement en ligne droite

Un nouvel enrochement de sécurisation dans une ligne droite, pour protéger quelques récentes maisons (trop) proches de la rivière… et pourtant non menacées (et construites après un recours du promoteur auprès du Ministre de tutelle de l’époque). 

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Talus 4 quarts (45°)

Reconfiguration des talus avec les matériaux en place, soit des galets et des sédiments fins. Toutes les fines partiront avec le courant lors de la montée des eaux. Quid des galets ? D’ici 1 ou 2 ans, tous ces talus seront couverts par de la renouée du Japon.

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Epuration : un pas de plusieurs années en arrière

Stations d’épuration collective hors service, des km de collecteurs dont l’étanchéité a été affectée et qui charrient des eaux usées diluées et non traitables (dont le collecteur posé dans le lit de la Vesdre, de la Hoëgne et du Wayai qui alimente la station de Wegnez), égouts détruits… En matière d’épuration collective, il faudra 2 à 3 ans pour restaurer la situation actuelle. En attendant, les eaux usées produites par des dizaines de milliers de ménages sont rejetées directement dans les cours d'eau.

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 Décanteur à l'arrêt.

 

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Canalisation des ruisseaux

Le Ry des Chenaux n’est plus ; il a été remplacé par une rigole en béton de 80 cm de profondeur qui fonce droit… dans la Vesdre. Il est vrai qu’accolé à la rue de Gélivaux, il menaçait la route (un simple ruban d’asphalte directement posé sur un ancien chemin en 2012, juste avant les élections communales) et passe plus bas sous la ligne de chemin, au-dessus en cas d’inondations. En quoi cette autoroute pour les eaux est-elle un progrès ?

Un des rares endroits de Trooz fréquenté par la salamandre tachetée est donc devenu un piège pour cette espèce peu courante.

D’autres modestes ruisseaux présentent la même configuration que le Ry des Chenaux. Va-t-on aussi les dénaturaliser ?

 

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 C'en est fini du côté bucolique de l'étroit vallon du Ry des Chenaux.

 

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Renouée du Japon : une bombe écologique à retardement

Plante invasive présente sur toutes les berges de la Vesdre, des milliers de fragments de rhizomes se sont répandus dans toute la plaine alluviale. Il reste quelques semaines pour essayer de les enlever car une fois la plante bien installée, il est impossible de l’éliminer. Le risque est donc réel que toutes les zones ouvertes (prairies, jardins, espaces verts, réserves naturelles) soient définitivement infestées !

C’est le cas par exemple d’un bon tiers - au moins - des 7 hectares du méandre cultivé de la Vesdre entre Goffontaine et Pepinster !

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 La renouée du Japon : une invasive impossible à éliminer !

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 De longue date, la végétation herbacée rivulaire n'a pratiquement plus le moindre intérêt

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Vergers abîmés ou détruits, ripisylves emportées, haies anéanties

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Curage de la Vesdre

Annoncé par les médias, le projet de curer toute la Vesdre de l’amont vers l’aval pour en retirer 65.000 m³ d’atterrissements et ainsi faciliter l’écoulement des eaux ("établir un écoulement optimal de manière à anticiper d'autres débordements à l'avenir, et rendre la pleine capacité, la pleine largeur d'écoulement, à la rivière"). Destination des matériaux : reconfiguration des berges abîmées ou évacuation.

https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_inondations-grosse-operation-de-curage-dans-la-vallee-de-la-vesdre?id=10834674

Le curage aura-t-il lieu uniquement dans les zones « à risques » pour l’habitat et les infrastructures de transport ? Va-t-on considérer la sensibilité écologique des divers tronçons ? Va-t-on combler les annexes hydrauliques nouvelles créées par la rivière ou en conserver certaines ? Qui va décider de cela ?

Va-t-on conserver des îlots et des grèves de galets, très utiles d’un point de vue écologique ? Ne va-t-on pas accroître l’énergie érosive de la rivière qui se dissipe en charriant des sédiments ?

Les accès via les berges des engins de génie civil vont engendrer de gros dégâts environnementaux ; seront-ils « compensés » ?

Pourquoi ne curer que la Vesdre ? Pourquoi pas aussi l'Ourthe, l'Amblève, la Semois...

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Aménagement du territoire et urbanisme

Ayons le courage d'affronter ce tabou des plans de secteur. Arrêtons d'urbaniser en pattes d'araignée tout le territoire wallon et stoppons cette hypocrisie des annonces sans lendemain. Revoyons notre conception de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme qui gaspille l'espace, abime notre environnement et hypothèque notre qualité de vie. Arrêtons d'octroyer la plus-value foncière aux propriétaires dont les terrains sont réorientés vers une zone urbanisable et privilégions l'intérêt général et les futures générations !

Monsieur Borsus, prenez aussi vos responsabilités !

 

Reconstruire du vivant !

Les nouvelles destructions et artificialisations de la Vesdre, de ses affluents et des milieux connexes doivent être compensées par des aménagements de nouveaux sites naturels dans la vallée ! Il faut rendre la vie à la Vesdre et à ses abords, soit consacrer de l’espace à la nature comme principal enjeu.

Il en va également de la prévention contre de nouveaux événements extrêmes et destructeurs !

En rester aux seules intentions serait totalement irresponsable. Alors concrètement, il faut interdire toute nouvelle construction (hors reconstruction) à moins de 20 mètres de la Vesdre et y préserver une zone tampon, revoir le projet de voie lente dans la vallée qui prévoit de dérouler un ruban de béton, exproprier une vingtaine d’hectares minimum de friches sinon de zones agricoles (combien d’opportunités déjà ratées !) et les consacrer à la restauration de zones humides, conserver et même recréer des annexes hydrauliques de la Vesdre, supprimer progressivement les seuils qui jalonnent la Vesdre et ses affluents et restaurer une continuité écologique, revoir les plans de secteur et réorienter l’affectation des zones à bâtir dans les espaces inondables, restaurer – et entretenir – la ripisylve en bordure de Vesdre…

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  • "Le Passeur d'idées", blog politique administré par Olivier Baltus, habitant de Trooz et ancien conseiller, est le support d'un travail qui se veut constructif mais critique. Son fondement: l'information et la sensibilisation de tous les Trooziens
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