BULLETIN COMMUNAL - Travaux
Une responsabilité à tous les étages
(contact : troozinfo@gmail.com)
Les Travaux : c’est sur le terrain que l’on doit juger
Trois ou 4 pages pour rapporter ce que fait le personnel communal des « travaux » est utile et bienvenu ; le travail est varié, participe directement à l’entretien de notre cadre de vie et à notre confort… et n’est pas toujours facile ni reconnu à sa juste valeur !
Si les travaux, l’environnement et le patrimoine sont 3 matières interconnectées sous la responsabilité du même échevin, ces 3 matières ont leurs spécificités et doivent chacune être gérées de manière professionnelle.
Vous remarquerez que dans le Bulletin communal, c’est un peu « Tout va très bien, Madame la Marquise ». Est-ce vraiment le cas ?
En matière de travaux, plusieurs éléments me semblent devoir être rappelés :
- les compétences techniques des ouvriers et employés doivent permettre à la Commune de réaliser elle-même certains travaux : rédaction de certains cahiers des charges, suivi des chantiers, actes techniques dans une série de corps de métier (voirie, maçonnerie, menuiserie, plomberie, chauffage…)… La totalité des compétences du personnel - généralistes et spécialisées - doit former un ensemble cohérant et performant.
Deux exemples concrets : on observe à Trooz plusieurs rambardes en fer abîmées ou détruites, le long de la Vesdre et de certains chemins, dans des passages étroits... On trouve aussi dans la commune pas mal de venelles gravement délabrées de longue date, dont plusieurs à Nessonvaux... où vivent de nombreuses familles. Doit-on appréhender chaque situation séparément ou dans leur ensemble, doit-on lancer un marché public et désigner une entreprise privée ou confier les travaux de réfection à un ouvrier communal spécialisé ? Vu la lourdeur des procédures d'attribution des marchés publics, et le coût parfois très conséquent des travaux confiés à des entreprises privées, certaines interventions jugées prioritaires et urgentes, comme celles dont question ci-dessus, pourraient être confiées à des techniciens communaux.Si elles pouvaient être restaurées, les petites venelles de Nessonvaux rendraient au centre du village tout son charme tout en revalorisant le bâti.
Vu l'importance de ce sujet pour le bien-être des nombreux habitants concernés, un article sera rapidement consacré aux venelles de Nessonvaux, et à ce qu'en pensent les voisins. - l’organisation d’un service des travaux et l’affectation des bonnes personnes aux bons endroits sont essentiels à son bon fonctionnement.
Deux exemples malheureux : certaines plantations dans les espaces publics et leur entretien ou encore les travaux de réparation d’une dalle de béton au Thier (on en a déjà parlé). - les décisions politiques en matière d’affectation des moyens (propres et subsides) et de planification des travaux, mais aussi dans la validation des cahiers des charges sont déterminants pour la bonne gestion de l’argent public… mais aussi la préservation et le développement du cadre de vie (et, encore une fois, du caractère rural de la commune). C’est aussi et logiquement le politique qui assure ensuite la responsabilité de ces décisions.
Un exemple malheureux parmi d’autres : le chemin piétonnier qui va de la ferme Labeye rue au Thier à la rue Sainry, équipé voici quelques années d’une canalisation d’évacuation des eaux de ruissellement et recouverte de plus de… 4 mètres de terre à certains endroits (et contenant des déchets de réfection de voirie apportés par l’entrepreneur très heureux de pouvoir ainsi s’en débarrasser gratuitement) afin de remblayer le chemin creux ! Et oui, les chemins creux sont… creux, n’en déplaisent aux tenants du « tout net, tout propre » (en surface).
Bref, c’est sur le terrain que l’on voit comment fonctionne un service des travaux.
Prenons un endroit que je connais bien puisque j'y habite : la cité du Thier. Il y fait calme et le cadre est agréable.
A côté de choses qui vont bien (l'entretien de la pelouse, la vidange des poubelles, le banc délabré sur le chemin de La Brouck que la commune doit rapidement restaurer...), il y a pourtant des indices révélateurs de quelques manquements plus ou moins sérieux : le passage sous les 2 tunnels du chemin de fer au bas du bois de la Spinette toujours pas durablement assaini, les escaliers non encore rétablis dans les 2 tronçons les plus abrupts (et infranchissables pour certaines personnes) du chemin autrefois très fréquenté descendant ce bois pour aller à Prayon (y mettre à nouveau des pierrailles ne sert à rien), les quelques nouveaux trous de la rue du Thier (je sais, on ne met pas de tarmac quand il gèle), la signalisation routière effacée à la chicane, plusieurs trous dans le chemin de Péry rebouchés en 2013 avec des déchets de tuiles qu'un contrevenant jamais identifié avait abandonné ailleurs dans la Commune...
La Commune ne peut pas tout et on n'imagine pas le retour des écocantonniers vu le coût de la main d'oeuvre. Mais tant qu'à présent, la "réorganisation" du service des travaux n'a pas encore porté tous ses fruits.
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