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Réunion de concertation le mercredi 14 octobre à 19H30

Plus de 25 personnes ont en effet fait des observations lors de l'enquête publique.

• à 19H00, les réclamants se choisiront 5 représentants ;
• à 19H30, ils se réuniront avec 5 représentants des demandeurs
  et 5 représentants de la Commune.

Si la construction de nouvelles habitations en "chapelets" le long de certaines routes répond à la demande d'une partie de la population, il n'est pas sans retombée sur la société rurale. Quels sont ces effets ? 
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Les méfaits du mitage de l'habitat

• surcoûts dans l’aménagement et l’entretien des infrastructures publiques

Lorsque la dispersion des habitations sur le territoire est importante, une série de travaux supportés par la collectivité exigent de plus lourdes dépenses en comparaison à un habitat groupé : l’alimentation des maisons en eau, électricité, téléphone et télédistribution et les éventuels asphaltages et mises en place de canalisation d’eaux de voirie et/ou d’eaux usées… Ces infrastructures une fois construites, il est du ressort public de les entretenir.

D’autres dépenses collectives supplémentaires incombent à ce type d’aménagement : ramassage des ordures, distribution du courrier… En matière de sécurité, il est souvent utile de réaliser des aménagements de circonstances (dos d’âne…)… supportés encore une fois par la collectivité.

L'extension d'habitat en bordure de noyau villageois peut se concevoir de diverses manières.

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• encouragement du « tout à la voiture »

Les habitants de ces lotissements se déplacent en voiture pour satisfaire leurs moindres besoins : travail, sport, salon de coiffure, banque, épicerie, transport des enfants à l’école ou à leurs activités récréatives… Ceci contribue à accentuer certaines problématiques d’ordre public : pollution et dégradation des conditions générales de circulation.

• surconsommation de l’espace bâti

Ce type d’aménagement consomme en moyenne trois fois plus d’espace que l’habitat groupé. Le mitage est en voie de « dévorer » l’ensemble des espaces destinés à l’habitat sur les « plans de secteur ». Or, à l’époque de la création des plans (dans les années 80’), en suivant les normes d’usage d’implantation du bâti, ces espaces étaient prévus pour subvenir à la croissance naturelle de la population pendant plus de 50 ans !

Cette surconsommation de l’espace a aussi des effets sur l’écologie. Il ne faut pas croire que les jardins ornementaux ont une large biodiversité ; cette surconsommation du sol par l’habitat se fait au détriment des espaces naturels et agricoles.

• augmentation de la ségrégation socio-économique

Dans la pratique, un lotissement débouchera sur la création de parcelles et de bâtiments répondant aux mêmes caractéristiques. Le prix d’achat est donc sensiblement équivalent d’une maison à l’autre. S’étonnera-t-on de constater une certaines similitude sociologique et socioprofessionnelle entre les habitants résidant dans ce lotissement ? Cette concentration d’une population aisée dans certaines zones rurales va de pair avec la paupérisation de certains quartiers villageois et urbains.

• perte de mixité des activités économiques

Ces nouveaux quartiers sont en principe exclusivement réservés à la résidence et ne peuvent généralement se confondre avec une exploitation agricole, un commerce ou une entreprise. Ces lotissements débouchent donc sur la création de « cités-dortoirs » et l’abandon du commerce de proximité au profit de la grande distribution.

Mode d'implantation d'une nouvelle construcion
respectueux des modes d'implantation traditionnels

Deux situations possibles d'extension d'habitat en bordure d'un noyau villageois.

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Cette liste des impacts du mitage sur la société n’est pas exhaustive : la segmentation de l’espace agricole, la perte de cohésion sociale et d’identité du paysage sont autant d’éléments qui doivent nous mettre en alerte à cet égard.

• L’installation en dehors de la couronne urbaine est guidée par un choix individuel : pour être isolé, tranquille, pour fuir toute pollution sonore, avoir une belle vue, être dans un cadre vert… Cependant, ce choix engendre des nuisances de tous ordres pour la collectivité.
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• Mais cette implantation engendre également des retombées déplaisantes pour les citoyens installés dans ces lotissements : augmentation des coûts de déplacement, de chauffage ou d’isolation, risque accru de vols avec effraction…
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Le modèle d’aménagement pavillonnaire est non seulement très coûteux pour la collectivité mais également pour les habitants de ces constructions. Il convient donc d’introduire des mesures sérieuses de limitation du mitage.

Enfin, en dehors des aspects législatifs, nous nous devons tous, individuellement en tant que citoyen, de réfléchir à nos propres parcours résidentiels car les choix d’aujourd’hui feront tout aussi bien les paysages que la société demain.

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