Inondations de Prayon et Fonds-de-Forêt le 1er juin 2018
(contact : troozinfo@gmail.com)
il y a comme une incohérence
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En 1998, suite aux inondations de la Magne et de la Vesdre, les eaux envahissent les rues et les maisons de Prayon village et de la rue Noirivaux.
Le 1er juin 2018, de très importantes inondations touchent des dizaines de maisons à Fonds-de-Forêt et Prayon.
Le 5 juin, j'écris un article argumenté sur la question des inondations et de leur prévention. http://www.infotrooz.be/archives/2018/06/05/36457575.html
Le 22 août, la commune organise une réunion d'information pour les dizaines de sinistrés, en présence de tous les services concernés.
Le 31 août, un point ajouté à ma demande et intitulé " inondations du 1er juin 2018 – mesures de prévention "est discuté en conseil communal.
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Fin septembre, des dizaines de tas de terre sont déposés dans la dernière zone non bâtie où la rivière peut sortir de son lit sans faire de dégâts.
VEGA demande une réaction rapide des autorités.
Monsieur le Bourgmestre,
Le 1er juin 2018, les importantes précipitations ont conduit la Magne à sortir de son lit, créant d’importantes inondations qui ont gravement affecté des dizaines d’habitations et au moins autant de personnes à Fond-de-Forêt et Prayon Centre. Plusieurs services communaux mais aussi les pompiers ont réalisé de nombreuses prestations le jour même mais aussi pendant les semaines qui ont suivi, engendrant des coûts supplémentaires.
A ma demande, un point traitant du sujet a été ajouté à l’ordre du jour du conseil communal le 31 août. A cette occasion, nous avons parlé de la prévention des inondations, d’autant plus nécessaire que ce phénomène naturel, exacerbé dans la vallée de la Magne en raison des aménagements de la rivière, est susceptible de se reproduire plus souvent suite au réchauffement climatique et aux événements météorologiques plus intenses qu’il induit. Dans ce cadre, il est apparu l’impérieuse nécessité de préserver les derniers espaces libres permettant de temporiser les eaux en cas de crue. Nous avons aussi évoqué la possibilité de recréer de telles zones.
Or, il apparaît que dans la dernière zone non bâtie de la plaine de la Magne dont la topographie est restée relativement naturelle, située en rive gauche à hauteur de la pêcherie, des dizaines de tas de terre ont été déversés. Ces dépôts en zone inondable étant susceptibles d’aggraver les conséquences de nouvelles inondations, qui pourraient évidemment intervenir n'importe quand, pourriez-vous m’indiquer l’attitude que compte prendre le Collège dans ce dossier ?
Avec mes salutations les meilleures,
Olivier Baltus
Conseiller communal
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