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Deux ans après le dépôt par VEGA d'une première motion invitant le Conseil communal de Liège à demander au gouvernement belge de renoncer à la remise en route des 2 réacteurs nucléaires belges « fissurés », le conseil a voté hier soir une motion - initialement présentée par le conseiller Vega François Schreuer et amendée par d'autres groupes -, réclamant leur fermeture immédiate.

Liège rejoint ainsi le grand mouvement transfrontalier contre les centrales nucléaires poubelles.

La motion demande également le respect du calendrier prévu pour la sortie du nucléaire, à savoir 2025.

Le texte rappelle les inquiétudes exprimées par différentes autorités publiques hollandaises, allemandes ou luxembourgeoises qui s'inquiètent de la présence à leur porte de ces réacteurs dont la sécurité n'est pas totalement assurée. Il est vrai que les tergiversations de nos propres autorités et les positions contradictoires et mises en garde de certains acteurs belges ne sont pas faites pour les rassurer.

Le vote a aussi pour objectif d'adresser un (nouveau) signal fort en faveur d'une nécessaire transition vers des énergies renouvelables, dont les filières sont concurrencées par le nucléaire.

Le 25 juin 2017, 50 000 personnes avaient formé une chaîne humaine de 90 km entre Tihange et Aix-la-Chapelle à l'appel d'une plateforme d'associations anti-nucléaire, sommant les autorités belges de fermer les réacteurs de Tihange 2 et Doel 3, dont les cuves présentent des milliers de fissures.

Bouli Lanners, le parrain de l'événement, s'était ensuite adressé au Conseil communal de Liège lors d'une interpellation citoyenne le 27 novembre 2017, sur les conséquences qu’aurait pour Liège un accident nucléaire majeur à Tihange (1 million de personnes dans la région liégeoise).

Vous pouvez réécouter cette - édifiante - interpellation via le lien suivant :

http://vega.coop/actualites/conseil-communal/nucleaire-le-conseil-communal-doit-reprendre-l-initiative.html

Car pour ceux qui en douteraient, le nucléaire n'a rien de renouvelable : en plus d'être dangereux pendant la phase d'exploitation, il nous laisse sur les bras des déchets dont les plus radioactifs doivent être conditionnés pendant... un million d'années (au minimum). Quant au coût, il apparait maintenant aux yeux de tous que le nucléaire est une des énergies les plus chères..., charge à laquelle devront faire face les prochaines générations qui hériteront des seuls déchets !

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