(contact : troozinfo@gmail.com)

Faut-il réfléchir dès-à-présent à la future réhabilitation de

la dépendance de carrière des Longtraz ?

Le site est à cheval sur les 2 communes d'Olne (la fosse d'extraction) et Trooz (les bureaux et les infrastructures techniques) dont la Vesdre forme la frontière.

La carrière de grès (arkose) est actuellement exploitée par le groupe Holcim qui propose des granulats concassés et des sables de concassage lavés.

Le permis d'environnement est encore valable pour de nombreuses années et est logiquement renouvelable. Il prévoit, au terme de l'exploitation qui n'est donc pas pour demain, la réservation d'une assiette pour l'aménagement d'une piste cyclable en rive droite de la Vesdre, sur Olne donc.

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Entre la sortie de Trooz (entrée du recyparc) et le pont sous le chemin de fer de Fraipont, la distance est de 1.400 m le long de laquelle on ne trouve aucune habitation. Logique, on est en zone forestière et en zone d'espaces verts côté Sud et en zone d'activité économique industrielle côté Nord.

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Une barrière entre Trooz et Fraipont ?

Certains regrettent cet espace qui sépare les 2 zones habitées de Trooz et Fraipont qui leur parait être un obstacle, une zone hostile et inutile. La route régionale bordée de glissières de sécurité est empruntée rapidement à cet endroit, ce qui crée aussi un sentiment d'insécurité pour tout qui emprunterait cette voie à pied ou à vélo.

Ils imaginent même que l'espace actuellement occupé par les installations techniques de la carrière soit urbanisée après cessation des activités, arguant de la nécessité de recréer une "cohérence territoriale" dans la vallée. En plus d'être incompatible avec les affectations au plan de secteur...

L'escarpement rocheux bordait autrefois la Vesdre, avant son déplacement lors de la création du chemin de fer.

...ce serait une grave erreur :

• l'urbanisation en ruban présente de très nombreux inconvénients (sécurité, mobilité...) et génère des coûts importants pour la collectivité (assainissement des eaux usées, distribution d'eau et d'électricité, collecte des déchets...) ;
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• l'identité des villages ainsi reliés serait affectée et diluée ;
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• le paysage serait détruit.

Au contraire, laisser évoluer la nature à l'emplacement actuel des décanteurs situés entre le chemin de fer et la rivière permettrait de restaurer un paysage plus avenant tout en renforçant le réseau écologique à cet endroit. Rare sont en effet les zones qui ont conservé un caractère "sauvage" dans la basse vallée de la Vesdre.

Quant à la zone située entre la route et le chemin de fer, elle pourrait être en partie mise à profit pour des installations de services publics et d'équipements communautaires (aire de repos, aire de stockage, entrepôt...) qui devraient être bien intégrées dans leur environnement grâce à des plantations adaptées.

.  Extrait du plan de secteur

De toute manière, la carrière est encore en exploitation pour très longtemps et bien d'autres projets plus porteurs que celui-là méritent d'être repris dans le Plan Communal de Développement Rural (PCDR).

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