La Place Emile Vandervelde à Fraipont

29 juin 2016

La Place Emile Vandervelde à Fraipont

Une résurrection hautement nécessaire, et souhaitée

En mai 2010, le Conseil communal de Trooz décidait d’entamer une Opération de Développement Rural (ODR), et s’engageait donc à réaliser un Programme Communal de Développement Rural (PCDR). Depuis 2012 et les premières réunions citoyennes organisées dans les villages de l'entité, l'eau a coulé sous les ponts... Les réunions des groupes de travail thématiques se terminent et la Commission Locale (CLDR) réunissant élus et citoyens devra bientôt établir la liste des projets concrets et priorisés qu'elle entend inscrire dans le programme.

Plus d'infos :

Je vous présente ici une contribution.

Elle concerne le village de Fraipont et sa place Emile Vandervelde. Ce projet vise à rendre aux Trooziens un espace public, notre espace public, après qu'il ait été petit à petit dénaturé, victime de l'afflux de voitures, de petites modifications successives et disparates, peut-être aussi de l'oubli. Il est le résultat de nombreuses observations mais aussi d'échanges et de réflexions avec des habitants et des techniciens dans diverses matières. Ce travail n'est qu'un projet imparfait, mais pensé, réfléchi, discuté et remanié ; mon souhait est qu'il soit au moins source de questionnements et d'idées, de propositions et d'actions. Car l'aménagement des espaces publics ne s'improvise pas.

Vous habitez Prayon ou Nessonvaux, La Brouck, Trasenster ou Forêt, vous êtes un élu et/ou un citoyen attentif, et pour la place de votre village, vous avez des idées, des désidératas, des envies ou des propositions ? Faites comme moi, apportez votre pierre à l'édifice du bien vivre ensemble, dans le respect de l'histoire et des particularismes locaux.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont apporté des informations et finalement fait aimer ce village de Fraipont et révélé les potentialités de cette place.
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Le village de Fraipont a ceci de particulier qu’il rassemble plusieurs quartiers que l’histoire et les aléas ont individualisés : le vieux Fraipont (Place Emile Vandervelde), Haute-Fraipont, Fraipont-Campagne et la cité de Basse-Fraipont. Bien que fiers de leurs quartiers, les habitants de Fraipont partagent un même sentiment d’appartenance, notamment au travers de leur participation à la fête du village qui a lieu chaque année place Emile Vandervelde.

Cette « place du village » est un espace dégagé bordant la Vesdre et cerné sur les 3 autres côtés par quelques-unes des plus vieilles maisons de l’entité ; vu sa situation au centre de Fraipont, elle constitue un endroit de rassemblement naturel pour les habitants. Avec le temps, la place a néanmoins perdu une bonne part de son attrait, de sa cohérence et de son charme. Parmi les raisons, son utilisation comme parking, annexe de la voirie communale voisine, mais aussi l’absence d’une véritable affectation à cette place publique sans véritable identité.

Son potentiel en termes de lieu de vie, de sociabilité et de convivialité demeure néanmoins intact et quelques aménagements pourraient rendre à la place son rôle premier de lieu de rencontres, d’échanges et de loisirs, et susciter ainsi un regain d’activités.

La place Emile Vandervelde

- Le contexte général

La place Emile Vandervelde a une forme plus ou moins rectangulaire de 14 à 20 x 40 mètres et est entièrement revêtue de tarmac. La voirie communale qui la jouxte l’agrandit d’autant en largeur, impression renforcée par le fait que les maisons à front de voirie ont à l’époque été construites… en bordure de la place ! La circulation automobile de la rue Louis Leménager et de la rue du Village anime cet espace routier qui est aujourd’hui définitivement perdu pour l’organisation de toutes autres activités, sauf à barrer temporairement le trafic lors d’événements exceptionnels, comme c’est le cas lors de la Fête du village et de sa brocante le 1^er dimanche de septembre.

La place présente une configuration architecturale assez originale dans la région en raison de sa volumétrie et de sa valeur patrimoniale. L’église (située un peu plus haut mais visible de la place), la maison avec une façade en briques côté est mais aussi plusieurs maisons à front de voirie présentent quelques caractéristiques architecturales qui retiennent l’attention.

Sur la rive de la Vesdre, derrière une balustrade en métal sans intérêt particulier, 3 fois 2 bouleaux d’une douzaine de mètres de haut forment un écran barrant la perspective visuelle à partir de la place. Toujours sur la rive, du côté aval, un beau saule pleureur déploie ses branches souples. Dans le coin amont de la place, un vieux marronnier planté en 1918 pour marquer la fin du 1^er conflit mondial mais en bonne santé, recépé à une huitaine de mètres de hauteur et repris sur la liste des arbres remarquables de Wallonie voisine une cabine électrique moyenne / haute tensions. Contre cette dernière se trouve un unique banc.

Dans le passé, une fontaine était présente sur la place au droit du ruisseau du Haveigné, affluent de la Vesdre canalisé depuis une ancienne tannerie située un peu en amont.

rue Louis Le Ménager
rue du Village

x : espace privé, associé à la maison

A proximité plus ou moins immédiate de la place se trouvent plusieurs lieux d’activités, centres d’intérêt ou monuments :

la gare SNCB ;
l’église Saint-Gilles ;
la salle communale Floréal ;
l’école libre ;
l’école communale fondamentale El No (un nouvel établissement pour 250 élèves est en cours de construction - le bâtiment actuel sera reconverti en résidence services) ;
une boucherie ;
la croix de la rue sur les Roches et le frêne classé.

Dans un rayon un peu plus large, on trouve un garage et un magasin d’outillage le long de la route régionale N61 et, dans le quartier de l’autre côté de cette dernière, le musée Imperia qui rassemble une exceptionnelle collection d’anciennes voitures et de motos dont plusieurs construites à Nessonvaux pendant la 1^ère moitié du 20^ème siècle.

- La circulation et le parking de voitures

La place Emile Vandervelde jouxte de plain-pied la rue communale côté sud ; côté est, elle donne accès à un petit tronçon de route publique sans issue desservant un commerce, deux maisons privées et l’école libre. Elle sert de parking pour les riverains, les voyageurs SNCB et les participants aux manifestations liées à l’église et à l’école libre... Au total, elle compte 17 emplacements marqués au sol et disposés tout le long de la rivière (15) et en bordure de voirie (2). Il arrive qu’un ou deux emplacements soient occupés par des voitures ou caravanes ventouses, réduisant ainsi d’autant les espaces réellement disponibles. En cas d’affluence, des voitures sont aussi parquées sur l’emplacement de l’arrêt de bus et à côté. Pour diverses raisons, le parcage des voitures sur la place est parfois quelque peu anarchique.

Un arrêt de bus scolaire TEC desservant les 2 écoles est marqué au sol sur 20 m de long en bordure de voirie. En période scolaire, le bus effectue un arrêt le matin et l’après-midi, à midi le mercredi.

- La Vesdre, un atout majeur

La rivière participe indéniablement à l’attrait de la place. Après avoir longtemps fourni la force hydraulique à de nombreux moulins et ateliers de la vallée et servi de voie de transport pour les marchandises (un quai de déchargement se trouvait au niveau du pont de Fraipont), la Vesdre a ensuite perdu de sa superbe lorsque, plusieurs décennies durant, elle a servi d’exutoire aux eaux usées de l’importante industrie lainière qui a fait la renommée de la ville de Verviers du 18^ème au début du 20^ème siècle. Ayant retrouvé son calme, sa sérénité… et son intégrité, elle se contente aujourd’hui de couler nonchalamment et de se laisser admirer.

Rétablir un contact direct entre la place et la rivière constituerait une belle occasion de renouer avec un élément fondamental de l’histoire (pré)industrielle de la vallée de la Vesdre, tout en embellissant la perspective visuelle de l’espace public.

Propositions d’aménagement

- Quelle participation des citoyens ?

Un espace public appartient avant tout… au public qui le fréquente ; le succès de tout aménagement d’un tel espace dépendra donc en premier lieu de l’adhésion des riverains immédiats. Les habitants du Vieux Fraipont et plus largement du village sont évidemment directement concernés, les élèves de l’école libre voisine, leurs parents et enseignants, les fidèles de l’église… et les visiteurs plus occasionnels. Bref, tout qui se sent concerné par la place et son devenir doit pouvoir à un moment ou un autre être informé, donner son avis et interférer avec tout éventuel projet d’aménagement. C’est là un des fondements du programme communal de développement rural (PCDR), auquel la participation citoyenne demeure néanmoins limitée.

Toute intervention sur la place du village de Fraipont doit donc s’envisager de manière à permettre aux citoyens d’au moins participer aux réflexions.

- Les riverains et les habitants de Fraipont sont-ils demandeurs ? Et si oui de quoi ?

Pour le savoir, il faut le leur demander.

L’interpellation directe et informelle de quelques riverains fait apparaître une insatisfaction générale quant à la situation actuelle de la place, effectivement jugée peu conviviale au regard du passé. Même si peu de réclamations sont émises d’initiative, les personnes sollicitées émettent facilement des idées d’amélioration. Cela traduit aussi leur attachement à la place, parfois teinté d’un peu de nostalgie, et nous rappelle encore une fois que tout projet, toute modification de la situation actuelle suscitera des commentaires et des appréciations.

Leur information et leur participation au projet devrait permettre d’éviter les contestations de principe, au profit d’un projet constructif et fédératif, un projet dont les habitants puissent être fiers et auquel ils puissent s’identifier.

- Quelle destination de la place ? Quel partage de l’espace ?

Vu sa localisation au cœur du quartier de Vieux Fraipont, la disposition des lieux et les divers centres d’intérêt alentours, la place Emile Vandervelde n’a évidemment pas vocation à devenir monofonctionnelle. La consacrer uniquement à la voiture, ou à l’opposé interdire tout parcage irait à l’encontre de l’intérêt des riverains et usagers de la place qui s’opposeraient unanimement à un tel projet. Mais même en dehors d’événements particuliers et donc en présence de voitures parquées, la place du village doit retrouver son caractère convivial et redevenir un centre d’intérêt et d’attraction, source de dynamisme et de convivialité.

Pour cela, une partie de la place doit être soustraite à la voiture afin de pouvoir y aménager un espace de confort et de détente pour les visiteurs, riverains comme passants.

L’accès à l’école libre doit être conservé en toutes circonstances, de même qu’à la cabine électrique. Enfin, un bus doit pouvoir se parquer temporairement et faire demi-tour au niveau de la place.

Les principales fonctions qui doivent coexister sont donc les suivantes :

espace de détente et d’activités récréatives ;
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parcage de voitures ;
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circulation en vue de l’accès à l’école libre (et à un commerce et 2 habitations) ;
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parcage temporaire et manœuvre d’un bus.
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Tout en relevant ce défi, le projet d’aménagement doit rendre son identité à la place Emile Vandervelde.

Un plan projet proposant un partage de l’espace de la place est proposé ci-après.

- Voirie communale : quels rapports avec la place ?

Comme on l’a vu, la route communale fait partie de la place sans pouvoir être consacrée à autre chose qu’à la circulation automobile. Elle participe à la perspective visuelle, à la « grandeur » de la place et à la mise en valeur du bâti mais représente par définition un danger pour les usagers de la place qui doit être circonscrit par des mesures de sécurité.

La conserver dans l’espace tout en la soustrayant à la place publique constitue une difficulté autant qu’un beau défi.

Une manière de rendre une certaine intimité à la place tout en la distinguant de la rue Louis Leménager consisterait à planter une haie vive basse et taillée sur une partie de la limite entre la place et la rue. Un tel élément végétal aurait pour avantage de conserver l’unité d’ensemble formée par la place et la totalité des maisons qui la bordent, de garder une connexion directe entre les maisons à front de voirie et l’espace public, tout en séparant physiquement la voirie (et donc la circulation automobile) et la place publique. La haie protégerait les usagers de la place tout en donnant une impression de rétrécissement de la chaussée qui aura pour effet de faire ralentir les automobilistes, et donc d’accroitre la sécurité. Par contre, la haie constituerait un obstacle lors de l’organisation de la brocante lors de la Fête du village.

D’autres aménagements sont envisageables pour marquer la séparation entre la voirie et la place : bordure, différentiation des revêtements…

Pour obliger les automobilistes à respecter une vitesse de maximum 30 km au centre du village de Fraipont, un dos d’âne ou un plateau surélevé adapté à l’endroit pourrait être construit.

- Quelle circulation sur la place ?

Le passage motorisé de la route communale à la petite rue conduisant à l’école libre via la place doit être le plus direct possible. Un marquage au sol et une signalisation adaptée doivent canaliser strictement la circulation sur la place tout en privilégiant les piétons et leur sécurité.

Une autre possibilité théorique consisterait à prolonger en ligne droite la ruelle jusqu’à sa jonction avec la route communale ; cette option amputerait une partie de l’espace de la place et ne forcerait pas les automobilistes à restreindre leur vitesse.

Quant au bus, son arrêt en vue de prendre ou de libérer des passagers ne devrait être toléré que sur la chaussée, sauf en cas d’arrêt prolongé (fin de parcours…) ou de demi-tour, dans ce cas en bordure de voirie et donc sur la place. En toute circonstance, le bus scolaire venant de la route régionale de la vallée ne devrait jamais pouvoir se déporter sur la gauche de la voirie et laisser descendre les usagers directement sur la route, ce qui représente un réel danger.

- Quel parking sur la place ?

Rendre une identité, et son âme, à la place Emile Vandervelde doit obligatoirement se faire via la réorganisation du parcage des voitures qui occupent actuellement toute la surface et occultent la vue sur la rivière, ceci afin de libérer l’espace dévolu au confort des habitants et des visiteurs, à des activités de plein air et à la convivialité.

Cela revient à partager l’espace disponible entre ces deux fonctions, l’une et l’autre n’étant pas vraiment compatibles.

Il est proposé de libérer des voitures le coin amont de la place sur une largeur de 6 à 8 mètres donnant directement sur la Vesdre. Cela nécessitera la suppression de 3 ou 4 emplacements marqués au sol. Les 11 emplacements de parking situés au centre et du côté aval de la place seront quant à eux conservés. En définitive, le réaménagement revient donc à supprimer un total de 3 ou 4 emplacements par rapport à la situation actuelle.

- Quels aménagements de convivialité ?

L’espace réservé à la convivialité est proposé côté amont de la place, contre la rive. Il devra être délimité physiquement mais sobrement de manière à être protégé de tout passage ou parcage intempestif de voitures. Cette délimitation devra être amovible afin que tout l’espace de la place puisse être dégagé en cas d’événement exceptionnel (fête du village…). Une petite infrastructure de base composée de 2 ou 3 bancs, d’une poubelle, éventuellement d’un panneau d’explication sur le patrimoine local… l’agrémenteront. L’actuel ancien banc situé contre la station électrique sera supprimé ou remplacé par du mobilier adapté. Le fleurissement de la zone de détente devra être sobre et de qualité.

Pour (r)établir un lien privilégié avec la Vesdre, et apporter à la place un élément de modernité qui rehaussera son attrait et ses possibilités d’accueil et d’activités diverses, une plateforme moderne sera projetée en surplomb de la rivière, offrant une large vue sur l’environnement et le paysage alentour (sous réserve de l’autorisation des autorités compétentes). La hauteur de la plateforme devra être suffisante pour ne pas constituer d’obstacle à l’écoulement des eaux en cas de crue. De manière à pouvoir accueillir une petite fanfare, ou un groupe d’acteurs de théâtre par exemple, cette plateforme devrait idéalement avoir une superficie comprise entre 20 et 30 m². Le modèle et les matériaux de la plateforme devront assurer sa bonne intégration avec l’environnement de la place.

La forme et la disposition exacte de la plateforme devront tenir compte de la présence de la confluence du ruisseau du Havegné avec la Vesdre.

Le poteau électrique situé sur la place contre la rive devra être déplacé, et si possible supprimé.

Une alternative à la plateforme pourrait être de disposer sur la place, contre la rive, un kiosque touristique amovible / mobile qui aurait les mêmes fonctions. Dans ce cas, un espace sur la place devra lui être réservé. A noter que ce kiosque pourrait être déplacé ailleurs dans la commune à l’occasion d’événements particuliers.

- Quels aménagements connexes ?

Le revêtement en tarmac de la zone de détente sera restauré si nécessaire, éventuellement reconstruit avec un matériau mieux adapté (pavés…). De même, le revêtement du reste de la place par endroit très endommagé sera également restauré, sinon remplacé.

Afin d’améliorer encore l’attrait de l’endroit, les murs décrépis de la cabine électrique pourraient être resablés, peins ou enduits.

- Quelles plantations ?

Les grands bouleaux présents sur la rive forment un écran visuel à partir de la place. Afin de rétablir un contact plus étroit entre l’espace public et la rivière, peut-être ces arbres pourraient-ils être recépés en hauteur, ou juste élagués dans leur partie inférieure. Une autre possibilité, plus radicale, consisterait à les remplacer par de jeunes arbres ; de jeunes bouleaux plantés par bouquets de 2 ou 3 arbres ou 3 ou 4 aulnes glutineux ou peupliers blancs par exemple seraient du plus bel effet.

Le marronnier classé présent contre la cabine électrique est idéalement situé.

Dans le cas où une haie taillée basse séparant ù6la voirie de la place serait plantée, elle sera composée d’essences indigènes, idéalement du hêtre ou du charme, 2 essences marcescentes (qui gardent leurs feuilles mortes en hiver) offrant une variété de tons en fonction des saisons.

Avec l’accord des riverains directs de la place, un jeune tilleul par exemple pourrait être planté en un endroit bien choisi (ex : au niveau de la haie basse taillée) afin d’agrémenter l’espace et lui donner du volume, mais aussi offrir un abri en cas d’intempérie et un ombrage en cas de canicule.

- Point de départ d’une balade pédestre

La commune de Trooz compte un réseau de balades pédestres balisées, dont l’une passe à une centaine de mètre de la place Emile Vandervelde. Il est proposé d’ajouter à ce réseau un tronçon le reliant à la place.

- Quelles animations ?

Le projet poursuit le but d’une réappropriation de la place par les riverains et habitants de Fraipont. Les pouvoirs publics encourageront idéalement à l’organisation d’événements de toutes sortes qui participeront à faire revivre la place.

- Quelles perspectives urbanistiques ?

La place Emile Vandervelde pourrait dans un second temps faire l’objet d’une opération de rénovation au niveau du bâti, via le cofinancement d e travaux de restauration des façades par exemple.