Signal d'alarme au château de La Fenderie
(contact : troozinfo@gmail.com)
Le 15 février, Trooz a failli perdre l'un des ses joyaux
Le château de la Fenderie, que d’aucuns appellent le château Ancion, a subit un feu de cheminée qui aurait bien pu très mal tourner !
Symbole de la Commune, veillant sur la vallée et des générations d’artisans du fer depuis près de 400 ans, il est un témoin d’un riche passé sur lequel la Commune tente de reconstruire un avenir. A ses pieds, l’ancien bâtiment du Maka fait l’objet d’un projet de rénovation / reconstruction porté par tous les élus.
Peu de dégâts heureusement, et un conflit quant à savoir quelle assurance du locataire ou du propriétaire doit intervenir.
Ne cherchons pas des coupables là où il n'y en a peut-être pas et tournons-nous vers l'avenir. Mais attention : la Commune deviendrait coupable s'il elle ne faisait rien !
Que l'on ne me dise pas que tout va très bien Monsieur le Marquis.
Ce château est communal de très longue date. Personne ne demande qu’il soit restauré et encore moins ouvert à la visite tant on sait que ce n’est absolument pas la priorité et qu’avant toute restauration, il faut… un bon projet.
Par contre, toute la population croit ce patrimoine en de bonnes mains, suivi de près, occupé par une personne de confiance, doté du matériel nécessaire pour parer à toute éventualité, et couvert par une bonne assurance.
Et la population est légitime à penser qu'il s'agit d'un service minimum pour ce joyau de notre patrimoine.
Tour comme il a manifestement été salutaire que la Ministre Galant se prenne les pieds dans le tapis avec le RER, on peut remercier le ciel de nous avoir rappelés à notre devoir à tous.
Je pensais avoir fait ma part en demandant que l’on vérifie que les boiseries ne sont pas atteintes par la mérule (sans savoir s’il s’agit de chêne, seul bois attaqué par ce champignon).
Et bien, en tant que Conseiller, et comme tous les autres élus, il nous faut aussi nous enquérir de la couverture du château contre différents risques.
Je n’ai donc pas fini de m’intéresser à cette « sentinelle altière et pittoresque ».
Je ne fais pas de procès d'intention, je n'ai pas demandé à la Commune ce qu'elle avait fait ou pas et ce qu'elle a l'intention de faire après ce sinistre (je la questionnerai pour d'autres choses le moment venu).
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