.(contact : troozinfo@gmail.com)

19h00

SALLE DES MARIAGES
Rue de l'Eglise 22 à Prayon
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POINTS à l'ordre du jour :

https://www.calameo.com/read/0071691684617fe2e4e6f 
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Projet de délibération

https://www.calameo.com/read/007169168d677d463d29d
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Le conseil communal est le cœur de la démocratie locale. L'endroit où les élus, majorité et opposition, débattent publiquement d'un certain nombre de points avant de décider. 
La dynamique du conseil communal dépend de la volonté des uns et des autres de "faire vivre" ce débat, d'y aborder des sujets qui intéressent et concernent les gens au-delà des obligations légales d'y inscrire certains points.
Très souvent, moins de 5 citoyens assistent au conseil communal de Trooz. La faute à qui ? A tout le monde, aux élus qui - malgré plusieurs propositions ces 10 dernières années (on y reviendra) - n'ont rien fait de concret pour "démocratiser" l'exercice, et aux habitants qui ne se déplacent pas pour quantité de bonnes et de moins bonnes raisons.
On a la démocratie que l'on mérite, et elle ne va pas bien. Les élus se considèrent comme insuffisamment reconnus et respectés. Les gens sont déçus, fâchés, ils veulent "que ça change", plus de pouvoir d'achat, moins d'impôts, de meilleurs services, plus de soleil.  
Les élections régionales, fédérales et européennes arrivent, les communales et provinciales suivront. A Trooz, les élus et leurs partis se manifestent (un peu), organisent des activités (un peu), collent quelques affichent. Ca se passe davantage à la télé, à la radio, dans les journaux "sérieux" ; pourquoi aller à la rencontre des gens et se dépenser alors qu'ils s'intéressent de moins en moins à la politique ? Attendons septembre pour frapper aux portes, se rappeler à son bon souvenir... et solliciter les voix pour les communales qui concernent davantage les citoyens, leur cadre de vie...
Erreur : les élections sont toutes importantes, les compétences européennes, fédérales, régionales, provinciales et communales nous concernent tous, tous les jours, surtout si on se voit non pas comme un individu avec sa situation propre et ses intérêts particuliers mais comme un membre d'une communauté ouverte, solidaire, dont l'intérêt est bien supérieur à celui de chacune de ses composantes. Parce que l'on vit ensemble, en société, que la qualité de vie et la dignité de mon voisin valent autant que les miennes et qu'on est plus heureux quand on vit parmi des gens qui ont aussi la chance de pouvoir l'être.
Ce lundi 13 mai aura donc lieu le conseil communal de Trooz. Tous les points sont importants mais aucun, il faut le dire, n'est véritablement intéressant pour les habitants. Un débat ? Il n'y aura rien à débattre. 

Le conseil communal sera donc, une fois encore, une "formalité", sans couleur, sans saveur. Et sans intérêt pour la population qui sera donc absente, forcément. 
Depuis des années, je milite pour une démocratie participative et citoyenne à Trooz, permettant aux habitants qui le souhaitent de jouer un vrai rôle, complémentaire à celui des élus, pour une réappropriation de l'intérêt collectif et de ses enjeux. 
Mais le "pouvoir" ne se partage pas facilement et ceux qui le détiennent au sortir des urnes le gardent jalousement, effrayés qu'ils sont pas ceux-là même qui les ont plébiscités. Non, les quelques milliers d'euros du projet PCDR (développement rural) proposés comme "budget participatif" n'ont rien d'une avancée en matière de participation citoyenne, surtout au terme d'une seconde déclaration de politique générale qui se prétendaient toutes deux ambitieuses en la matière. 
Pas besoin d'être à l'Europe, au Fédéral ou à la Région pour être coupé de sa communauté ; il suffit de respecter les règles de base tout en manquant d'audace et de créativité.
On a la démocratie que l'on mérite, et elle ne va pas bien.